| Fragments et références bibliographiques exactes |
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[n°1]
Mais s'ils ont un théâtre au milieu de leur montagne il s'en suivra, relâchement de travail, augmentation de dépense, et comme ils seront obligés de renchérir sur leur oeuvre, diminution de débit. - il faudra pr aller au théâtre des routes "l'hiver il faudra faire des chemins dans la neige peut-être les paver, et Dieu veuille qu'on n'y mette pas des lanternes" 132 donc établissement d'impôts - les femmes voudront être mieux parées, introduction du luxe.
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre à d'Alembert sur les spectacles. - p. 130-132.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°2]
les théâtres peuvent être bons dans un pays et funestes dans un autre (135-6) - Quand le peuple est corrompu les spectacles lui sont bons et mauvais quand il est bon lui-même
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre à d'Alembert sur les spectacles. - p. 135-136.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°3]
Des comédiens. comment les contenir. par des lois. mais il faut qu'elles soient observées, qu'elles soient en rapport avec la situation donnée - le gouvernement ne peut avoir prise sur les moeurs que par l'opinion publique "si nos habitudes naissent de nos propres sentimens dans la retraite, elles naissent de l'opinion d'autrui dans la société. Quand on ne vit pas en soi, mais dans les autres, ce sont leurs jugemens qui règlent tout; rien ne paraît bon ni désirable aux particuliers que ce que le public a désiré tel, et le seul bonheur que la plupart des hommes connaissent est d'être estimé heureux" 139
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre à d'Alembert sur les spectacles. - p. 136-139.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°4]
- les intrumens propres à diriger l'opinion publique ne sont ni des lois ni des peines ni nulle espèce de moyens coactifs. exemple du Tribunal des Maréchaux de France, ce qu'il aurait pu être et ce qu'il est 140-151. "... n'est-ce pas un concert bien entendu entre l'esprit de la scène et celui des lois qu'on aille applaudir au théâtre ce même Cid qu'on irait voir pendre à la Grève".
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre à d'Alembert sur les spectacles. - p. 140-151.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°5]
152 du préjugé du duel - "tels sont les préjugés que les rois de France armés de toute la force publique ont vainement attaqués. l'opinion reine du monde n'est point soumise au pouvoir des rois; ils sont eux-mêmes ses premiers esclaves"
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre à d'Alembert sur les spectacles. - p. 152-153.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°6]
l'établissement d'un théâtre à Genève sera de changer les opinions publiques. faudra-t-il établir des censeurs. mais l'un des deux pouvoir bannira l'autre - est-il possible d'avoir des comédiens honnêtes gens?
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre à d'Alembert sur les spectacles. - p. 154-155.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°7]
le comédien. opinion contraire des St Simoniens. l'état de comédien est un état de licence et de mauvaises moeurs - partout cette profession est déshonorante "à Paris même, où ils ont plus de considération et une meilleure conduite que partout ailleurs un bourgeois craindrait de fréquenter ces mêmes comédiens qu'on voit tous les jours à la table des grands" 157. prquoi les eût-on méprisés s'ils n'étaient pas méprisables?
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre à d'Alembert sur les spectacles. - p. 156-158.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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Cote Montmorency - vol. 495 - f°017 - Verso - 
f°018 - Recto | f°018 - Verso