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Cote : Montmorency_495_f_018__r | ID_folio : 3614 | ID_Transcription : 3619 | ID_Image : 14356
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les Romains honnissaient flétrissaient la profession du comédien - il n'y a
pas de distinction Ă  faire entre les histrions & les acteurs cela

veut voulait dire la mĂȘme chose. - les Grecs seuls ont lĂ -dessus Ă©tĂ© d'un
avis différent à celui des autres peuples. raisons religieuses
( 161-3

C'est que la profession du comĂ©dien est dĂ©shonorante en elle-mĂȘme
prostitution de sa personne « quel est donc au fond, l'esprit que
le comédien reçoit de son état ? un mélange de bassesse, de fausseté
de ridicule orgueil & d'indigne avilissement, qui le rend propre
Ă  toute espĂšces de personnages, hors le plus noble de tous, celui
d'homme, qu'il abandonne ». à force de feindre les vices, il
lui pourra bien en contracter qq uns « ne prendront jamais
la bourse d'un fils prodigue ou d'un pĂšre avare pr celle de
Léandre ou d'Argan »
( 166.)

dans une note Rousseau se rétracte
« il n'y a point de vices dont les comédiens soient moins
accusés que de la friponnerie ; leur métier qui les occupe beaucoup
et leur donne mĂȘme des sentimens d'honneur Ă  certains Ă©gards
les éloigne d'une telle bassesse »  la vraie raison psychologique
Rousseau ne la voit pas.

- le prédicateur & l'orateur se donnent
aussi en public, mais comme hommes, le comédien annule
complétement sa personnalité

négation de l'Art. Copie
« Que dirais-je de ceux qui semblent
avoir peur de valoir trop par eux-mĂȘmes et se dĂ©gradent jusqu'Ă 
représenter des personnages auxquels ils ress seraient bien fachés
de ressembler ?
 c'est un gd mal, sans doute, de voir tant de scélérats
dans le monde faire des rĂŽles d'honnĂȘtes gens ; mais y a-t-il rien
de plus odieux, de plus choquant de plus lĂąche qu'un honnĂȘte
homme à la comédie, faisant le rÎle d'un scélérat, et déployant
tout son talent pr faire valoir de criminelles maximes dont
lui-mĂȘme est pĂ©nĂ©trĂ© d'horreur »
( 168)

de la pudeur des femmes  168-178. - plus on s'éloigne de la de
l'Ă©tat primitif plus la pudeur cesse

- (en note :) « Je m'attends à l'objection
les femmes sauvages n'ont point de pudeur, car elles vont nues.
Je réponds que les nÎtres en ont encore moins, car elles s'habillent.

- « Dans les gdes villes, la pudeur est ignoble & basse ; c'est la
seule chose dont une femme bien élevée aurait honte, et l'honneur
d'avoir fait rougir un honnĂȘte homme n'appartient qu'aux
femmes du meilleur air »
( 179)

- l'argument tiré de
l'exemple des bĂȘtes ne conclut rien. l'homme
n'est point un chien ni un loup

Transcription : StĂ©phanie Dord-CrouslĂ©, Émeline GorĂ©gues

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