Fragments et références bibliographiques exactes |
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[n°1]
Rousseau ennemi de la centralisation - et des capitales. Il ne parle que des Petits Ătats. il ne faut ni partager l'autoritĂ© souveraine, ni la concentrer dans une seule ville et assujettir tout le reste "il ne faut point objecter l'abus des gds Ă©tats Ă celui qui n'en veut que de petits" toutes fois si l'on ne peut rĂ©duire l'Ă©tat Ă de justes bornes, il reste encore une ressource ; c'est de n'y point souffrir de capitale de faire siĂ©ger le gouvernement alternativement dans chaque ville et d'y rassembler aussi tour Ă tour les Ă©tats du pays." (171)
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre III. - p. 170-171.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (2 occurrences) |
[n°2]
il pose l'antagonisme des Villes & de la Campagne en répandant également la vie sur tout le pays l'état deviendra tout à la fois le plus fort & le mieux gouverné qu'il soit possible "souvenez-vous que les murs des villes ne se forment que du débris des maisons des champs. à chaque palais que je vois élever dans la capitale, je crois voir en masures tout un pays"
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre III. - p. 171-172.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (2 occurrences) |
[n°3]
Quand le souverain est assemblĂ© toute magistrature doit cesser, la puissance exĂ©cutive est suspendue et la personne du dernier citoyen est aussi sacrĂ©e et inviolable que celle du premier magistrat parce qu'oĂč se trouve le reprĂ©sentĂ©, il n'y a plus de reprĂ©sentant" (172)
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre III. - p. 172.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°4]
haine de l'argent. SitĂŽt que le service public cesse d'ĂȘtre la principale affaire des citoyens et qu'ils aiment mieux servir de leur bourse que de leur personne, l'Ă©tat est dĂ©jĂ prĂȘt de sa ruine.... Ă force de paresse & d'argent ils ont enfin des soldats pr servir la patrie & des reprĂ©sentans pr la vendre".
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre III. - p. 174.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°5]
est pr les corvées. - selon JJ dans un état bien libre les citoyens font tout avec leur bras & rien avec de l'argent - "Je suis loin des idées communes, je crois les corvées moins contraires à la liberté que les taxes."
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre III. - p. 174-175.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (2 occurrences) |
[n°6]
- .. "sitĂŽt que qqu'un dit des affaires de l'Ă©tat que m'importe, on doit compter que l'Ă©tat est perdu
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre III. - p. 175.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°7]
le peuple ne peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©. la souverainetĂ© ne peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par la mĂȘme raison qu'elle ne peut ĂȘtre aliĂ©nĂ©e. la volontĂ© gĂ©nĂ©rale ne se reprĂ©sente point - les dĂ©putĂ©s du peuple ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent conclure dĂ©finitivement "toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiĂ©e est nulle, ce n'est point une loi ".
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre III. - p. 176.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |