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Cote : Montmorency_495_f_028__v | ID_folio : 3594 | ID_Transcription : 3599 | ID_Image : 14296
Ignorance de l'histoire romaine
Long chapitre IV sur les Comices romains où se dévoile le peu de sens historique de Rousseau. - Il partage le préjugé antique contre les prolétaires et ne s'indigne nullement qu'ils ne votassent pas, et fussent hors classe.(p. 214)
Il ne dit point que les comices par curies avaient besoin d'être confirmées par le sénat et attribue ainsi à Romulus des intentions égalitaires absurdes pour l'époque (p. 217). - En disant que les comices avaient besoin de l'assentiment des augures il n'excepte point les comices par tribus qui s'en passaient.Réf. bibl.
Éloge de la clientèle : « Rome seule a eu l'honneur de donner au monde ce bel exemple duquel il ne résulta jamais d'abus ». Mais la clientèle corrompit la démocratie. - L'aristocratie par la clientèle reprenait ce que la démocratie lui enlevait par l'action de la loi. - La démocratie minait la république par des lois subversives de sa constitution et par la clientèle l'aristocratie démoralisait la république. Réf. bibl.
Nulle distinction chronologique : les comices par tribus ne furent tout d'abord si fortes (p. 221). « Non seulement le sénat n'y avait point de rang, il n'avait pas même le droit d'y assister et les sénateurs étaient forcés d'obéir à des lois sur lesquels ils n'avaient pu voter. » Faux ! Au commencement les curies sanctionnaient les décisions des comices par tribus.Réf. bibl.
Du tribunat. « Quand les tribuns du peuple romain d'abord au nombre de deux, puis de cinq voulurent doubler ce nombre, le sénat les laissa faire, bien sûr de contenir les uns par les autres ce qui ne manqua pas d'arriver. »(p. 229)
De la dictature. Rousseau n'en blâme pas le danger de l'abus, mais celui de l'avilissement. - On l'a trop ménagé à la fin. - Il eût fallu une dictature lors de la conjuration de Catilina c'est un hasard heureux de circonstances qui a favorisé Cicéron.Réf. bibl.
La censure devint inutile quand les mœurs furent corrompues : « la censure peut être utile pour conserver les mœurs, jamais pour les rétablir ». Rousseau n'indique pas quel fut le vrai sens de la censure. (p. 237)

Transcription : Stéphanie Dord-Crouslé, Émeline Gorégues

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