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De la religion civile

8 Rousseau croit les constitutions antérieures aux mythologies
« Deux peuples Ă©trangers l'un Ă  l'autre et presque toujours ennemis ne purent longtemps reconnaĂźtre un mĂȘme maĂźtre. : deux armĂ©es se livrant bataille ne sauraient obĂ©ir au mĂȘme chef. Ainsi des divisions nationales rĂ©sulta le polythĂ©isme »... selonSelon Rousseau, les thĂ©ologies seraient ainsi venues aprĂšs les constitutions.RĂ©f. bibl.
Il s'emporte contre la manie de chercher sous des noms diffĂ©rensdiffĂ©rents de Dieuxdieux une identitĂ© thĂ©ologique « comme si le Baal des PhĂ©niciens, le Zeus des Grecs, et le Jupiter des Latins pouvaient ĂȘtre le mĂȘme ; comme s'il pouvait rester qqquelque chose de commun Ă  des ĂȘtres chimĂ©riques portant des noms diffĂ©rensdiffĂ©rents ».RĂ©f. bibl.
ilIl montre du reste comment l'Ă©tat cessa d'ĂȘtre un en mettant la religion d'un cĂŽtĂ© &et le gouvernement de l'autre - mais cela ne se fit pas d'un seul coup -.RĂ©f. bibl.
Le systÚme théologique est bien uni au systÚme civil chez les Musulmansmusulmans.Réf. bibl.
Rousseau démontre admirablement comment le christianisme étant une religion toute spirituelle, la patrie du chrétien n'est pas de ce monde. « siSi l'état est florissant, à peine ose-t-il jouir de la félicité publique, il craint de s'enorgueillir de la gloire de son pays ; si l'état dépérit, il bénit la main de Dieu qui s'appesantit sur son peuple ». (p.page 253)
lesLes soldats seront des martyrs., ils se feront tuer voilà tout - « mettezMettez vis-à-vis d'eux ces peuples généreux que dévorait l'ardent amour de la gloire et de la patrie, supposez votre république chrétienne vis-à-vis de Sparte ou de Rome. »(p.page 255)
« leLe christianisme ne prĂȘche que servitude et dĂ©pendance. Son esprit est trop favorable Ă  la tyrannie prpour qu'elle n'en profite pas toujours. Les vrais chrĂ©tiens sont faits prpour ĂȘtre esclaves., ils le savent et ne s'en Ă©meuvent guĂšresguĂšre. cetteCette courte vie a trop peu de prix Ă  leurs yeux. » RĂ©f. bibl.
« quandQuand la croix eut chassé l'aigle, toute la valeur romaine disparut. »Réf. bibl.
lesLes citoyens ne doivent compter au souverain de leurs opinions qu'autant que ces opinions importent à la communauté. Il y a donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, comme sentimenssentiments de sociabilité., sans pouvoir obliger personne à les croire.Réf. bibl.

Transcription : StĂ©phanie Dord-CrouslĂ©, Émeline GorĂ©gues

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Titre de la page : De la religion civile

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