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Arboriculture,  Gressent,  2

Il y a toujours trop de boutons à fruits sur les arbres la première année !Réf. bibl.
Ne pas laisser de fruits, du tout, la première année sur les arbres faibles.Réf. bibl.
Moule à courber1 (p. 367)
Le fil de fer peut couper les branches, palissées2 .(p. 388)
La mauvaise taille tue plus d’arbres, que toutes les autres causes réunies.(p. 440)
Les liens d’osier, doivent être retirés avant la taille, ils étranglent les arbres.Réf. bibl.
Traitement de l’ulcère – avec du suc de l’oseille et du mastic à greffer3 .(p. 442)
Les ulcères sont causés, souvent par la bêche. On ne doit employer que la fourche à dents plates qui ne coupe pas les racines.Réf. bibl.
Pommier
– belle Fille de Boutervillers.(p. 463)
– gros-papa.Réf. bibl.
Puceron lanigère4 frotter avec une brosse un peu dure imbibée d’huile.Réf. bibl.
PĂŞches
desse hâtive, du nom de M. Desse.(p. 472)
téton de Vénus.Réf. bibl.
Les habitants de Montreuil
! Belle phrase !
« Il n’y a qu’une profession pour les habitants de ce village : cultivateurs de pêchers. Ils vivent avec leurs arbres, s’identifient avec eux, les aiment et les soignent comme des enfants - et ils ont raison ! Car ce ne sont pas des enfants ingrats. »5 (p. 482)
Les sections doivent être faites de manière à ce que le biseau soit du côté du mur - et non en avant. Elles se cicatrisent plus vite et sont moins exposées aux intempéries.Réf. bibl.
La cloque sur les feuilles est due à la transition trop brusque du froid après la chaleur.(p. 541)
Pour le blanc des racines, visitez tous les arbres après les pluies abondantes du mois de juillet, - découvrez toutes les racines.Réf. bibl.
Le rouge des racines : maladie dont on ignore la cause.(p. 544)
Pièges pour les perce-oreilles : tiges de dahlias, coupées sur les platebandes.Réf. bibl.
L’abricotier s’emporte par la base et a tendance à s’étendre par le haut. C’est le contraire pour le pêcher.Réf. bibl.
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Littérature !
« Le prunier est l’arbre indépendant par excellence... Il se moque comme un véritable Frontin des formes du poirier... comme l’écolier sous la férule » - etc.6 (p. 569-570)
Le cerisier — comme tous les fruits à noyaux exige dans le sol une certaine proportion de calcaire sans laquelle les fruits deviennent amers.Réf. bibl.
Les cordons de vigne en haut des murs doivent être supprimés partout où il en existe, si l’on veut avoir des arbres dessous.Réf. bibl.
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Jolie comparaison
Le groseillier
« Il a d’énormes qualités mais d’énormes défauts. C’est un vrai gamin de Paris qui s’est permis de faire un geste fort indécent. »7 Réf. bibl.
Le cognassier comme le néflier, cesse de produire soumis à une forme quelconque et sous l’influence de la taille.Réf. bibl.

Transcription : Stella Mangiapane

Page de notes de lecture

Titre de la page : Arboriculture,  Gressent,  2


Notes

1Dans l'ouvrage de Gressent, une figure illustre le moule à courber (p. 367).

2Cette note est tirée de la page 386 et non pas de la page 388 comme l’indique Flaubert.

3Le traitement de l’ulcère est illustré à la page 443 et non pas à la page 442.

4Flaubert écrit "puceron laniger" au lieu de "puceron lanigère" (p. 470).

5Pour sa « Copie », Laporte consulte l’ouvrage de Gressent : le point d’exclamation que Flaubert a ajouté après « ils ont raison » n’apparaît pas dans le passage transcrit par Laporte sur la page préparée g226_3_f_134_r (voir le fragment concerné).

6Sur la page préparée g226_3_f_134_r (voir le fragment concerné), Laporte ne recopie pas tout le passage compris entre les phrases notées par Flaubert. Gressent écrit en effet : « Le prunier est l’arbre indépendant par excellence ; il n’aime pas la gêne, et obéit peu à la taille. Il se moque comme un véritable Frontin des formes du poirier dans lesquelles le professeur Du Breuil a conseillé, et conseille encore de l’emprisonner. Il vit, non soumis, mais insoumis à ces formes, cela est incontestable ; à chaque instant il commet des infractions incroyables. Comme l’écolier sous la férule, il est tranquille en apparence, mais ne produit rien ! » (p. 569-570).

7Sur la page préparée g226_3_f_134_r (voir le fragment concerné), Laporte, comme Flaubert, écrit « énormes » au lieu de « grandes qualités » ; Laporte écrit « ses vases » pour « des vases » (p. 647). Le texte de Gressent est le suivant : « Il a de grandes qualités, mais d’énormes défauts. C’est un vrai gamin de Paris, qui s’est permis de faire un geste fort indécent à l’école du Conservatoire des arts et métiers, quand elle a voulu l’emprisonner dans des vases, et dans des cordons verticaux » (p. 647).

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