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Cote : g226_1_f_015__v____ | ID_folio : 1504 | ID_Transcription : 940 | ID_Image : 4511
Labours
La valeur de la couche arable s’augmente de 8 pour 100 avec chaque pouce de profondeur qu’on peut lui donner en sus de 6 jusqu’à 10 pouces et elle diminue proportionnellement de 6 à 3 pouces, tel est le principe posé par Thaër.Réf. bibl.
Extirpateur Beatson, pour multiplier aux moindres frais possibles les labours sur les terres qui exigent de fréquentes façons. Cet instrument attelé d’un seul cheval ne pénètre d’abord qu’à une faible profondeur. Et à force de revenir sur le même sol finit par atteindre la portée des labours ordinaires.Réf. bibl.
Les terres fortes doivent être labourées peu de temps après qu’elles ont été dépouillées de leurs produits1 . - Si on attend la fin de l’hiver, il faut labourer coup sur coup.Réf. bibl.
Labour d’été pour détruire les mauvaises herbes pendant une jachère complète.Réf. bibl.
Labour à la charrue, trois points à considérer :
1° l’épaisseur de la bande à soulever ;
2° sa largeur ;
3° la position dans laquelle doit la placer le versoir.
De la direction des labours - suivant la pente du terrain.
(p. 167)

Diverses formes de charrue.RĂ©f. bibl.
Charrue tourne-oreilles, inconvénients.(p. 193)
Émottage à la herse - émottage au rouleau.Réf. bibl.
Ensemencements
Adage anglais - qui devrait être répété par tous les cultivateurs - « Soyez plutôt hors du temps que de la température. »2 Réf. bibl.
V. p. 210. Jolie page d’Olivier de Serres sur les araignées - « Les premières feuilles des arbres tombant d’elles-mêmes nous donnent avis de l’arrivée de la saison des semences. Les araignées de terre aussi par leurs ouvrages nous sollicitent à jeter nos blés en terre ; car jamais elles ne filent en automne que le ciel ne soit bien disposé à faire germer nos blés de nouveau semés, etc. ce qu’on connaît aisément à la lueur du soleil qui fait voir les filets et les toiles de ces bestioles traverser les terres en rampant sur les guérets. Instructions générales qui peuvent servir et être communiquées à toutes nations, propres à chaque climat, et indiquées par la nature qui, par ces choses abjectes, sollicite les paresseux à mettre la dernière main à leur ouvrage, sans user d’aucune remise ni longueur. »3 Réf. bibl.
Plus la graine est grosse, plus elle veut être enterrée profondément4 .
Plus le sol est argileux, plus il faut enterrer superficiellement5 . - L'argile est une terre tenace peu perméable aux influences extérieures et il est impossible à l’oxygène6 de pénétrer une couche qui ne lui laisse aucun passage. Ce sol par sa ténacité offre également à la sortie de la jeune plante, des obstacles qu’elle ne peut souvent surmonter.
RĂ©f. bibl.

Semoirs.RĂ©f. bibl.
Façons pour l’ameublement du sol
Il faut établir des raies d’écoulement.
On est communément trop disposé à se déguiser à soi-même le tort qui fait aux plantes le séjour de l’eau dans le sein de la terre.
Le seigle succombe à une inondation qui durerait 8 jours, l’avoine à une de 12, le froment résiste 38 jours.
RĂ©f. bibl.

Hersage. - pour pulvériser le sol.
Il est prudent de se servir d’une herse dont les dents soient perpendiculaires au sol. Quand l’instrument a passé, le champ semble quelquefois ravagé. Aussi les Belges disent proverbialement : « celui qui herse les navets ne doit pas regarder devant lui7  ».
RĂ©f. bibl.

Transcription : Stella Mangiapane

Page de notes de lecture


Notes

1On lit dans l'ouvrage : "peu de temps après qu’elles ont été dépouillées de leurs produits" dans l'ouvrage (t. I, p. 165).

2On lit dans l'ouvrage : "soyez plutôt hors du temps que de la température" dans l'ouvrage (t. I, p. 210).

3Flaubert montre un intérêt particulier pour « les paroles d’Olivier de Serres » – agronome français (1539-1619), auteur du Théâtre d’agriculture et mesnage des champs (1600) – citées entre guillemets à la page 210 du tome I ; le commentaire « Jolie page » est en effet de sa main. Le passage en question est le suivant : « Les premières feuilles des arbres tombant d’elles-mêmes nous donnent avis de l’arrivée de la saison des semences. Les araignées de terre aussi par leurs ouvrages nous sollicitent à jeter nos blés en terre ; car jamais elles ne filent en automne que le ciel ne soit bien disposé à faire germer nos blés de nouveau semés, ce qu’on connaît aisément à la lueur du soleil qui fait voir les filets et les toiles de ces bestioles traverser les terres en rampant sur les guérets. Instructions générales qui peuvent servir et être communiquées à toutes nations, propres à chaque climat, et indiquées par la nature qui, par ces choses abjectes, sollicite les paresseux à mettre la dernière main à leur ouvrage, sans user d’aucune remise ni longueur. » 

4On lit dans l'ouvrage : "Plus la graine est grosse, plus elle veut être enterrée profondément" dans l'ouvrage (t. I, p. 211).

5On lit dans l'ouvrage : "Plus le sol est argileux, plus il faut enterrer superficiellement" (t. I, p. 211).

6On lit "oxigène" dans l'ouvrage (t. I, p. 211), comme l'écrit Flaubert.

7On trouve dans l'ouvrage, entre guillemets : "celui qui herse les navets ne doit pas regarder devant lui" (t. I, p. 224).

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