- Bandes noires
- 1 « En vendant en détail des terres qu’elles ont achetées en gros, ont fait faire des
miracles de travail et d’économie aux paysans qui prennent des engagements
considérables avec elles et qui parviennent tous les jours à les remplir. »(p. 420)
- Être l’intermédiaire entre les caisses d’épargnes et les villageois ! (p. 421)
En note avec un point d’exclamation2  : « Un de nos évêques les plus respectables et qui concevait tout le bien que pouvait faire son intervention, s’y est refusé avec regret, à cause des intérêts que portaient les sommes placées et qui étaient contraires à ses principes. »
Gressent, dans le Potager moderne, conseille aux ecclésiastiques d’enseigner à leurs ouailles le jardinage !3 Effet des engrais sur les
plantes
- Pour en bien juger, il faudrait pouvoir employer les substances alimentaires des plantes
isolées les unes des autres ; or comme les végétaux s’emparent d’une foule d’éléments
il faudrait pouvoir les éliminer les uns après les autres, et juger de l’effet de leur
privation sur les végétaux.Réf. bibl.
- Le principe calcaire est utile dans la culture des
graminées, les sulfates dans celle des
légumineuses et des crucifères, le carbone dans celle des pommes de terre. Mais ces notions
ne s’étendent qu’à un très petit nombre de végétaux.Réf. bibl.
- On essayerait vainement de nourrir un animal en lui administrant les substances
pures
qui font la base de son organisation. Il faut qu’il trouve dans les produits
vĂ©gĂ©taux qu’il consomme ces matĂ©riaux dĂ©jĂ
combinés et organisés. De même pour les
plantes. Payen et Boussingault prétendent même que la graisse qui s’accumule
dans les tissus des
animaux est recueillie toute formée ou du moins sous une
forme analogue Ă la vraie
graisse dans les aliments végétaux, dont ils se nourrissent.
- Il se pourrait, selon Chevreul, que le sang appliqué comme engrais ne fût pas
complètement décomposé en passant dans le torrent séveux et qu’une partie
pourrait bien être absorbée sous une forme moins altérée. On
pourrait peut-ĂŞtre
en dire autant des excréments qui communiquent leur odeur propre aux
végétaux
et non pas seulement une odeur d’ammoniaque ou d’hydrogène sulfuré ou
carbonée qui
proviendrait de leur entière décomposition.
Nous sommes en présence de ces problèmes. Mais nous n’en avons pas la solution.(p.503) - On a jusqu’à présent employé les engrais au hasard – dans le mélange
des fumiers on
avait la chance que la substance réclamée par la terre
s’y rencontrerait. C’est ainsi
qu’on entassait une foule de médicaments dans
la thĂ©riaque, espĂ©rant qu’il s’en trouverait quelqu’un qui conviendrait Ă
la maladie et que les organes malades sauraient bien y choisir.(p. 506)
- Moyen de faire du salpêtre : en construisant de petits murs de terre poreuse – et les arroser.(p. 508)
- Expériences de Vilmorin avec du nitrate de soude. Les graminées en ont mieux profité que les légumineuses.(p. 509)
Le clergé mis à toute sauce !