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un pâturage trop chargé de moutons, finit par donner très peu d’herbe, quoiqu’ayant une
fertilitĂ© très supĂ©rieure Ă
son produit apparent. Dans ce cas les animaux arrachent les meilleures plantes & les
mangent jusqu’à la racine, ou bien par une tonte trop répétée, ils produisent sur
elles le mĂŞme effet que le jardinier produirait par la taille p. rendre les arbrisseaux nains (Â 334 -
l’échardonnage à la main indispensable quand on veut avoir des champs bien nets.
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Les plantes à racines traçantes, chiendent, avoine à chapelet, roseau, très difficiles à s’en débarrasser
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dans un terrain humide les roseaux ne cèdent qu’à un défoncement complet
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son principe était que la terre réduite en particules très fines est la partie
principale de la
nourriture des plantes. le fumier n’agissant qu’en divisant les molécules de la terre par
la fermentation. la culture doit donc consister à donner de fréquents labours, à pulvériser
la terre et à ne se servir de fumier que comme d’un auxiliaire couteux. (v p 396). -
cependant c’est à Tull qu’il faut rapporter le système perfectionné des cultures en lignes
et des sarclages avec des instruments mus par des animaux, système qui est maintenant
la base de l’agriculture perfectionnée.
Culture du major Beatson
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suppression des engrais
&
des labours – usage de l’argile brûlée,
&
substitution des
scarificateurs Ă la charrue.
comme Tull, Beatson confond l’ameublissement du sol avec son aération
il ne comprend pas la nécessité de l’exposer à l’air par de vastes surfaces poreuses. 401
Engrais
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Si la chaux – ne fait pas partie constituante du terrain, il
faut lui en fournir par les chaulages
&
les
marnages. -
tourteaux
. n’est pas un engrais complet. Il faut les alterner
avec le fumier - Les sels ammoniacaux
sont contiennent en effet, les une des substances les plus essentielles à la végétation, l’ammoniaque - mais
il faut autre chose. -
les fumiers d’étable
&
les engrais végétaux sont les seuls qui puissent passer pr des engrais
complets -
les engrais doivent être complétés par l’addition des matières qui leur
manquent.
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Précepte : fumer chaque plante qu’on cultive au maximum. c’est-à -dire avec une quantité
&
une qualité d’engrais telle qu’elle puisse produire sauf les accidents, la plus forte
récolte dont le climat & le sol sont susceptibles. ( 413. -
objections contre les fumures abondantes 1° une gde quantité de litière soulève le sol
&
le rend mal
affermi. 2° le blé, en particulier, traité avec cette opulence
s’élève beaucoup & est sujet à verser.
la 1ère n’est pas juste quant aux fumiers consommés
la 2e non plus. Car les blés approchant du maximum
se soutiennent très bien. cet accident a d’autres
causes que l’abondance des produits.