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Cote : g226_6_f_207__r____ | ID_folio : 3241 | ID_Transcription : 1635 | ID_Image : 9722

Christianisme expérimental, Athanase Coquerel, 1847

Dieu est l’idéal réalisé
non personnifié - mais personnalisé.(p. 20)
La tendance de l’homme vers l’infini
démontre qu’il est émané de l’infini. Les tendances finies ne peuvent être que l’œuvre de l’être infini1 vers lequel elles se dirigent.(p. 22)
Preuve de la béatitude primitive
« Mais que l’homme se soit rappelé un paradis terrestre, qu’il l’ait supposé dans le passé ; que dans sa misère profonde, il se soit cru follement un héritier dépossédé, il est impossible que sa crédulité ait été à ce point rétrospective, et il est au contraire fort simple que l’enfant prodigue qui a dissipé sa légitime, se souvienne de la maison de son père. »(p. 140)
Une rédemption
est un supplément de moyens accordé à l’activité pour la ramener et la maintenir dans la voie conduisant à Dieu, pendant une phase de progrès.(p. 143)
Le miracle
c’est la nature peu connue, ou plutôt c’est une des manières par lesquelles elle revient dans l’ordre. – Ce sont le produit des forces qui régnaient avant la chute et que la rédemption y ramène ou y revivifie – ou bien l’effet du pouvoir régénérateur de la rédemption sur les forces de la nature, telles que la chute les a modifiées.Réf. bibl.
Tel miracle donné comme une suspension des lois de la nature n’est peut-être que l’accomplissement d’une loi inconnue.(p. 244)
Les contradictions de la Bible
ne doivent pas nous préoccuper. Les imposteurs ont besoin de connivence, les véridiques n’y songent pas. Inutile de s’arrêter aux détails.(p. 272)
Il ne faut rien prendre
littéralement dans la Bible.(p. 277)
Les miracles du Nouveau Testament
sont différents de l’Ancien en ce que ce sont presque toujours des guérisons, des bienfaits. « Il y a là un caractère de divinité qu’il est impossible de ne pas admirer. » (p. 296)
Eh bien, et pour la Bible ?

Par sa Résurrection,
le Christ a voulu prouver la vie future, démontrer que la mort ne détruit pas l’identité humaine.(p. 308)
Dans l'Évangile, pas de trace de discipline.
Aucune injonction sur le culte, le baptême, le mariage, le deuil, la prière, etc.(p. 309) (et p. 404)
Le christianisme s’affranchira
de la discipline, de la hiérarchie et du dogme.Réf. bibl.
Les réformateurs du XVIe siècle
n’ont pas proclamé en théorie le droit d’examen. Ils ont nié l’infaillibilité et en vertu de cette négation, par la force des choses, ils ont examiné. — Au même titre qu’eux nous examinerons à notre tour. D’âge en âge, cette étude se poursuivra en vertu du droit qu’ils ont eu de la commencer les premiers ou plus exactement de la recommencer. - Car l’examen est aussi vieux que le christianisme.(p. 399)
Le pape en est réduit à faire faire2 des articles de journaux, et les autorités protestantes font signer les dernières confessions de foi. - La liberté de la pensée religieuse a donc gagné.(p. 400).
Parallèle de Fénelon et d’Oberlin,
tous deux très croyants en des dogmes différents, ce qui n’empêche pas que les protestants regardent Fénelon comme chrétien - et les catholiques id.pour Oberlin.Réf. bibl.

Transcription : Taro Nakajima

Page de notes de lecture

Titre de la page : Christianisme expérimental, Athanase Coquerel, 1847


Notes

1"ĂŠtre infini" dans l'ouvrage de Coquerel (p. 22).

2"faire écrire" dans l'ouvrage de Coquerel (p. 400).

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