Esquisse de Constitution Benjamin Constant.
1814.
&
réimprimé en 1818
« un juge amovible ou révocable est plus dangereux qu’un juge qui a acheté
son
emploi. Avoir acheté sa place est une chose moins corruptrice que
d’avoir toujours à redouter de
la perdre. »
36.
L’article 75 de l’an 8 est toujours subsistant. Il est impossible de poursuivre la
réparation
d’aucun
délit commis par le fonctionnaire le plus subalterne dans l’exercice de ses fonctions
sans le consentement de la puissance suprême. ces inviolables peuvent tout faire
sans
qu’aucun tribunal ait la faculté d’instruire contre eux. (note de la
p. 49)
médiocrité.
foule.
« on se figure toujours la médiocrité comme paisible. Elle n’est paisible que
lorsqu’elle est
impuissante. Quand le hasard réunit beaucoup d’hommes médiocres
et les investit de qque force, leur médiocrité est plus agitée, plus envieuse
plus convulsive dans sa marche
que le talent, même lorsque les passions
l’égarent.
horreurs commandées par les lois.
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« il n’y a pas une vertu qu’une loi n’ait proscrite, pas une trahison
qu’une loi n’ait
salariée, pas un forfait qu’une loi n’ait ordonnée. » etc.
p. 84.
Benj. Constantin se prononce nt contre les Discours
écrits. Ils refroidissent
&
retardent la discussion
La propriété doit être une
condition p. les électeurs
&
les
éligibles.
- Lorsque les non-propriétaires ont des droits politiques, de trois choses il en
arrive une :
ou ils ne reçoivent d’impulsion que d’eux-mêmes
&
alors ils détruisent
la société – ou ils reçoivent celle de l’homme ou des hommes en
pouvoir
&
ils sont
des instruments de tyrannie – ou ils reçoivent celle des aspirans au pouvoir
&
ils sont des instrumens de faction. »
141.
La Constitution doit contenir la possibilité « d’une amélioration graduelle. » Plus
la perspective
du
perfectionnement est assuré moins les mécontens ont de prise »
165.
Mais plus ils ont d’impatience !
Le peuple qui peut tout. est aussi dangereux, plus dangereux qu’un tyran. – ou plutôt
il est
certain que la tyrannie s’emparera du droit accordé au peuple. Elle n’aura
besoin que de
proclamer la toute puissance de ce peuple, en le menaçant
et de parler en son nom, en lui
imposant silence. »
( 183).
L’hérédité de la Pairie indispensable p. faire contre-poids à l’hérédité royale. Il déplore que ce soit
une idée
antipopulaire.
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Muyard de Vouglans :
Les lois criminelles de France
dans leur ordre naturelles
1780. défend l’arrêt du Parlement de Paris contre Labarre
p. 96.
et « le rapporte comme le meilleur modèle qu’il pût proposer aux
juges en
cette manière » - il fait honneur au zèle
&
à la piété –
des
Magistrats