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Mémoires de l’acad. des Sciences Morales &  Polit.

t VII. (petits traités) 1850.





De la Propriété d’après le Code Civil trop lon Troplong.

« Loin de combattre à force ouverte, le législateur doit user de ruse & d’artifice.

Mably (de la législation ou principe des lois liv I - ch 4)

objection contre les

socialistes

La terre tombe dans les mains du paysan par la puissance du travail. exemple

toutes les gdes propriétés qui morcelées qui sont acquises par de petits cultivateurs.

suivant les Socialistes , la terre n’est pas susceptible d’appropriation. le temps

de son émancipation est arrivé. Il faut affranchir la matière comme on

a affranchi l’esclave & la femme

« quiconque me parle d’égalité sans me parler aussi de liberté est un tyran caché qui veut

me prendre par l’orgueil » troplong.
p 65.

Mably (de la législation ou prin. etc liv I. ch 2) vante la constitution de Lycurgue. Mais

Aristote la blâme rigoureusemt (politique. I.) & n’y voit pas du tout l’égalité.

« Jamais la communauté des biens n’a été considérée par le christianisme comme la condition

naturelle de la propriété. on n’a qu’à lire St Paul attentivemt (aux Romains 4). La condamnation

de Pélage qui au Ve siècle avait soutenu que le renoncement à la propriété individuelle

est une loi de salut est & que la richesse est un péché prouve du reste, par le jugemt

solennel de l’église quel sens il faut donner à la doctrine de St Paul » 87.

(voy. troplong « de l’infl. du christian sur le droit romain.)
Mais Pélage n’avait pas été condamné p- cela ?

Vie de Franklin, (Mignet).

copie

morale .

XIIe précepte (de Franklin) Chasteté - « sacrifiez rarement à Vénus - seulement par

raison de santé, & pr accroître votre famille, sans en contracter ni lourdeur de tête

ni faiblesse de corps. – sans risquer de commettre votre paix, votre réputation

& celle des autres. »

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Des associations ouvrières. (Villermé

dans les considérants de l’édit de 1776 portant suppression des jurandes , on voit

fort bien les excès du monopole & comment il était « une cause d’extermination

p- le peuple » pire que la concurrence. Les femmes, par exemple, étaient exclues de la

broderie. Quand on damnait la boutique d’un maître, il n’était permis à aucun

ouvrier d’y travailler on damnait même la ville, & tous les compagnons s’en

retiraient.

Plusieurs associations sont restées sur le pied d’égalité parfaite. les blanchisseuses, les ouvriers

en arçonnerie, les coiffeurs. & celle des cuisiniers, qui dans les trois restaurants ouverts

par eux p- les ouvriers, rétribue le laveur de vaisselle comme le ...chef cuisinier-chef ou le gérant –

enseignes placées en 48 à la porte du siège des associations fraternelles. Le niveau

tantôt seul, tantôt au-dessus de deux mains réunies - ou des bonnets phrygiens. (association

des coiffeurs, place du Temple. 5. ailleurs « ni sacrifice, ni égoïsme. Travailler p-

rien, afin d’avoir tout p- rien telle est la vraie loi de l’Humanité » (association

de tailleurs. rue St -Lazare no 148)

L’association des tailleurs de Clichy mentait à son principe, puisque qq chefs avaient, en sus

du salaire commun, des frais de représentation

Des Classes ouvrières en France pendant l’année 1848 - Blanqui.

« depuis février dernier, chaque puits d’extraction de houille a eu son gouvernemt

provisoire
qui intimait des ordres, parfois obéis, aux dépositaires du pouvoir &

aux propriétaires des mines

v. p 736. l’horrible budget d’un ouvrier de Lille, écrit par lui-même – d’un ton

simple, & qui fait un gd effet.

en Angleterre, il y a quatre mille écoles où l’on enseigne l’économie politique - & il n’y en

a pas une en France !

v p 773.Curieuses déclarations = proclamations des ouvriers des mines. l’une ne veut

pas entendre parler du de renvoi d’ouvriers « sous qque prétexte que ce soit »

Bêtise identique

des ouvriers & des

bourgeois
.

« Les chefs de l’industrie veulent exclure du marché national tous les produits étrangers

et les ouvriers prétendent renvoyer de France tous ceux qui viennent du dehors

nous avons vu les filtiers de Lille demander des restrictions contre les filtiers

aussi français qu’eux de Commines & de Warwick & les ouvriers de Lyon

marcher contre ceux de la Campagne

parce qu’ils travaillaient à

meilleur Compte

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Mém de l’acad des

Sc. M  &  pol. (2)

Misère -

Dans la petite industrie cotonnière de Rouen « on voit des ouvriers qui fonctionnent tout à

la fois comme moteurs fileurs & rattacheurs & qui tournent la manivelle de la main

droite, rattachent le fil de la main gauche & poussent le charriot avec le genou, du matin

au soir, sans relâche, dans des ateliers surannés, sombres, bas malpropres & humides.

à Lyon - dans les ateliers de passementerie, qq femmes sont obligées de travailler presque

suspendues sur des courroies, en se servant tout à la fois de leurs pieds & de leurs

mains, tandis que les tisseurs des métiers à la Jacquart reçoivent sans cesse dans

l’estomac le contrecoup des mouvements du balancier par l’ensouple, sur lequel l’étoffe

s’enroule à mesure qu’elle avance » -
p 803.

Dans les troubles de Rouen, les pareurs de l’industrie cotonnière, bien payés, se sont

montrés fort vifs tandis que les fileurs qui gagnent moins sont restés plus calmes

Le malaise des populations ouvrières agglomérées est un fléau d’origine récente. Il n’a acquis

des proportions inquiétantes qu’à la suite du développement rapide de certaines fabrications, &

particulièremt des manufactures de coton, de fil & de laine. ( 805). – Les principales causes,

sont : la nécessité de produire sur une gde échelle, l’excès de la protection qui n’assure que le marché

national, et l’abaissement continuel du prix des salaires. Avant ces gdes manufactures la misère

était plus éparpillée, elle n’éclatait pas tout à coup. Les ouvriers n’étaient pas constitués en corps

d’armée au sein des villes.
( 806)

Les associations ne se feront pas moins la guerre entr’elles que les particuliers, & si elles combinaient

leurs efforts p. arriver au monopole, elles arrêteraient la consommation & par suite le travail

en élevant les prix. – La part de bénéfice afférente à chacun des associés n’aura jamais l’importance

du profit unique d’un chef d’usine, & ne se résoudra jamais comme ce profit en accroissemt de capital c’est-à-

dire de richesse. – La discipline n’y règnera jamais ou si elle y règne, elle ressemblera

au despotisme rude & intolérant des petits chefs sur leurs subordonnés
( 814)

De la Santé du peuple. (Lélut.)

Sous Louis VIII deux mille léproseries.

Elles ne fermèrent que sous Louis XIV, à la fin du 17e siècle.

Actes concernant la bienfaisance publique, (administratifs & législatifs)

de 1789 à 1800, = 122 !

Les médecins cantonnaux sont une idée de la Constituante.

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titre vide

le Samedi 15 juillet, Mr Charles Dupin président a été invité à se rendre

près le Pr chef du pouvoir exécutif qui lui a demandé « que l’académie

concourût à la défense des principes sociaux attaqués par des publications de tous

genres. il regarde nécessaire de pacifier les esprits en les éclairant » -



Justice & charité - V. Cousin



De la propriété d’après le Code Civil - troplong.



Des Causes de l’inégalité des richesses. Hipp. Passy.



Bien-être & concorde des classes du peuple Français – Ch. Dupin



du Droit de propriété - thiers



les plus

Beaux !!!

Vie de Franklin - Mignet



De la vraie démocratie - Barthélemy-St -Hilaire



Des associations ouvrières - Villermé



l’homme & la Société – Portalis



Des classes ouvrières – Blanqui



De la Providence – Damiron



De la Santé du peuple – Lélut.

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Mém de l’acad des Scien

Mor  &  politiq. t 9

– (1855).





Mémoire sur les associations entre ouvriers ou entre Patrons & ouvriers

fondées avec subvention de l’État
par Louis Reybaud (Mai - juillet 1852).

Quand les associations allèrent fort mal, elles reçurent, sous le nom d’auxiliaires de

collaborateurs, des ouvriers qu’elles salarièrent, ce qui était contraire à leur principe

capital. Ainsi dans son horreur de l’exploitation de l’ouvrier par le patron c’était

l’exploitation de l’ouvrier par l’ouvrier.

Là où est l’ascendant du gérant sur les associés est manifeste, on peut être

certain de rencontrer qque succès.

on conféra à ces gérants un pouvoir énorme, celui de frapper des amendes

de faire des règlements intérieurs, de prononcer des exclusions. Jamais patron n’aurait

osé imprimer à ses ouvriers une discipline aussi sévère.

Partout où les ouvriers sont livrés à eux-mêmes, la main des Capitalistes se

retire ou s’ouvre à demi. L’appât même d’un intérêt élevé ne les décide pas.

Aux yeux des amis de l’association, c’est là un véritable complot une exclusion

systématique & préméditée.

« sans enchères publiques, sans adjudication, sans cautionnement, le gouvernemt

livre à des ouvriers ameutés une fourniture d’habillements p- la valeur d’un million & demi & un

local appartenant à l’État, la prison de Clichy »
(p 861.)

Les prêts de l’État ont été révoqués, très souvent, parce que : les gérants ont emporté

la caisse – ou que dans beaucoup de cas, il n’y a ni travail ni association sérieuse

Des ouvriers ont demandé la dissolution, sentant leur bonne foi engagée

sur les 30 associations de Paris il en reste à peine 7 ou 8, douées de qq vitalité

et 5 ou 6 au plus sur les 26 que comportaient les départements