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Réflexions & Conseils Pratiques sur l’ éducation Éducation

p. servir de guide aux mères & aux institutrices

par l’abbé Balme Frézol, du clergé de Paris

1858.

L’enfant comparé à un arbuste !

& la comparaison bien suivie tient une page
( XV)

Des Femmes

« la République ne peut s’établir chez un peuple où les femmes donnent le ton. La liberté

ne leur convient en aucun genre » Fontenelle.

leur existence se résume dans ce mot « l’activité sans but, sans repos, sans profit. »

Condorcet

l’usage des boucles d’oreille le mot révèle, sans qu’elles s’en doutent leur ancien esclavage -

Mariages.

qques unes se plaignent « d’unions mal assorties. il est des natures qui ne sont

susceptibles d’aucun assortiment » des femmes qui n’auraient fait le bonheur d’aucun

homme.

Mariages d’argent comparés par l’auteur aux ventes d’esclaves ( 97).

les vœux ecclésiastiques viennent souvent chez les filles de ce qu’ils sont contrariés par les parents. Si ceux-là

y consentent, souvent elles y renoncent. Les religieuses racontent avec satisfaction

les luttes qu’elles ont eu à soutenir « tant il est vrai que l’amour-propre ne meurt jamais

entièrement. »
( 123.)

la jeune fille trouve une satisfaction de vanité dans les larmes de sa famille

et « jusque dans l’improbation du public »
 131.

copie

définition de l’Histoire .



« toutes apprennent par cœur les mille faits plus ou moins véridiques, plus ou moins

scandaleux, de ce qu’on est convenu d’appeler l’histoire ! »
( 143

Nourrice.

comme l’allaitement a aussi une influence morale « une mère ne saurait être

trop difficile sur la moralité d’une nourrice »
( 225)

la précocité d’esprit des petites filles, vient de ce qu’elles ont plus de dispositions imitatives que les garçons.

Paresse.

on s’efforce de prouver aux enfants la nécessité du travail par de beaux raisonnemts

auxquels ils ne comprennent rien.

belle pensée de St Clément d’Alexandrie.



« le résultat de nos réflexions n’est que l’extrait de nos désirs ».

les amour du laid

car les petites filles abîment leur poupée « et chose incroyable, elles redoublent

d’attachement & de tendresse pr la poupée à mesure qu’elles l’ont enlaidie ! le beau

les gêne : encore une fois, il n’est pas fait p. leur âge ».
(t 2. p 71.).


Je crois cela faux ? c’est p. changer la poupée qu’elles la dénaturent

pr en voir une autre. Puis, elles l’aiment d’avantage parce qu’ainsi modifiée,

celle-là est leur œuvre ? ...& plus leur enfant que l’autre.

Le goût

« s’il n’est épuré par la morale & la religion par la morale loin d’élever une femme , ne

contribue qu’à la dégrader, en la détournant de ce qui fait sa véritable grandeur »
( 73.

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titre vide

récompense.

bons points, ceintures. - exemptions - carte de mérite - bulletin d’honneur - médailles

punitions

pénitences en effigie. verges attachées dans le dos. - écriteau. Se rappeler le poteau

de Louis Blanc

toute pénitence doit être médicinale. c’est-à-dire appropriée à la faute commise. Privation d’un mets s’il

a commis un acte de gourmandise. - surcroît de travail si c’est un acte deparesse –

reste à savoir si le désir ne n’en sera augmenté ?

Les châtiments corporels sont qqfois indispensables

exercer une surveillance continuelle

les enfants ne doivent jamais rester seuls. il a souvent suffit d’un instant pr qu’un

enfant se blessât mortellement ou pr qu’il perdît l’innocence »
( 254)

le tutoiement pris à 93, enlève le respect.

Spectacles.

« depuis que les femmes ont des places réservées dans les cours d’assise p. les procès célèbres

on a pu remarquer que leur sympathie était généralement acquise à l’accusé.
( 341)

propos légers.

copie « une femme, qui sourit à des propos légers contriste les saints anges qui président à la

modestie. son sourire n’est pas gracieux. Mais il a qque chose de satanique qui afflige

les regards vertueux »
388.

lectures.

une femme agonisante, comme on l’exhortait à recourir à la Foi laissait sortir ces

paroles « comment .. voulez-vous ... que j’aie la foi ? - J’ai tant lu ! »

Comparaison des anglais marchands d’opium qui empoisonnent la Chine, à ces empoisonneurs du bon goût & des bonnes

mœurs qui etc.
393.

La passion des femmes liseuses s’exercent rarement sur les bons livres.

les Romans.

Copie copie rapport du Vte de La Guéronnière sur le colportage. Avril 1853. « il suffirait

d’inscrire ici qques uns des titres de ces livres. – La pudeur ne le permet pas. Je ne

souillerai pas ce rapport de mots obscènes, même pr les flétrir. »

définition du roman. « un roman n’est ni une histoire, ni un e apologue, ni une fable, c’est le récit

d’aventures, d’événements inventés à plaisir, et dans lequel on met en scène les passions

les plus violentes, afin de remuer & d’exciter celles des lecteurs.

- ces compositions sont dénuées de toute vérité humaine - tandis que dans la vie

humaine, tout est marqué au coin de l’imperfection, dans ce monde des chimères

tout est présenté sous l’aspect le plus séduisant. »
395-396.

- le roman ne nous fait voir que des femmes extraordinaires, excentriques & qui

ne ressemblent à rien à la femme véritable »
398.

- « ce qu’on appelle les bons romans a fait plus de mal depuis vingt-cinq ans que

toutes les productions éhontées de la régence & que tous les ouvrages impies ou libertins

du 18e siècle »
( 405)