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Cours de Philosophie

Damiron -

Morale

La fusion avec Dieu

la vie contemplative & rêveuse est contraire au sentiment de pure personnalité

sans lequel il ne peut y avoir ni vertu ni liberté. Dieu n’aurait donc fait

de l’âme une personne que pr la faire cesser d’être une personne. il n’aurait créé que

pr détruire.
( 6)

on ne se passe pas de sympathie

- nous avons même moins besoin de la nature que de l’humanité.

La douleur, le sentiment de nos faiblesses

nous font créer nos inventions.

La destination de l’âme

, dans son rapport avec le corps est de le conserver & de le perfectionner, autant qu’il

dépend d’elle, soit comme moyen de sensations, soit comme moyen de mouvements.

De la douleur présente

nous inférons que cet état d’ état d’épreuve ne peut être définitif - il est un début & non

un but - une question & non une solution, le nœud d’une existence dont le

dénouement est ailleurs. un autre état doit venir qui, succédant à celui-ci, l’explique

& le complète.

Notre devoir envers la matière brute

, est de la travailler. autrement, nous retomberions dans la barbarie ( 127

« le luxe que je condamne

c’est celui qui dépassant la mesure des biens réels et sans autre but que la fantaisie

et une puérile sensualité absorde inconsidérément des valeurs considérables »
( 137

L’économie politique

ce qu’elle devrait faire.

met peu de soin à estimer & à juger les besoins. elle ne s’inquiète pas de savoir

s’ils sont légitimes. Elle ne pense qu’à les satisfaire.

quel beau rôle, elle aurait si elle s’élevait jusqu’à la morale & s’en proclamait

l’auxiliaire
!

Elle devrait régler les besoins sur l’ordre & la raison ( 142-144)

Le spectacle de la Nature

, la contemplation de la campagne - moralise ! « arrachez-les à la boue de leurs cloaques

prenez-les à la taverne au sein de leurs sales orgies, menez-les etc. 159.

ajoutez-y « qques bonnes & saintes paroles ; ces hommes s’amenderont, & la poésie

de la nature triomphera - encore cette œuvre encore, en cette œuvre » .
( 160

troubler l’ordre matériel

c’est s’éloigner de Dieu - il y a faute grave à remplacer dans la nature le

gracieux par le disgracieux, le noble par l’ignoble, le sublime par le monstrueux

à tourner tout en laid, à tout corrompre & tout gâter.
( 161

Droit & devoir des peuples entr’eux.

Ils sont tenus de se développer mutuellement, dans le sens du Bien.

donc, p. cette tâche le droit d’intervention est légitime - quand il s’agit

d’empêcher la ruine d’une société. De même, l’individu ne peut pas s’abstenir

d’empêcher son voisin de se perdre. ce n’est pas de la violence mais de la

charité.
( 217.

le devoir des peuples faibles

« est bien clair : il consiste à rechercher la société des peuples forts » 221.

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La prière

ce n’est pas pr Dieu défasse ce qu’il a fait - & réforme ses conseils d’après

les vœux qu’on lui adresse - c’est s’adresser à l’ordre en la personne de Dieu

et se montrer disposé à y conformer sa vie.
( 237

citer l’opinion de Malebranche

comparant les chrétiens aux payens

Le bonheur est inhérent à

la conscience de toute action légitimement accomplie.

« Du Mal au Laid

« la différence est de degré & non de nature. Le premier est évidemment le principe du

second. - & celui-ci, par conséquent, le terme extrême de celui-là.
( 346

appendice -

discours sur cette question : s’il y a immortalité de l’âme & quelle doit

être cette immortalité ?

Dieu nous fera jouir

de notre activité toute entière avec une inaltérable béatitude.

et p. donner plus de détails, p. préciser la chose, Damiron donne un passage de Télémaque (livre -19.) - séjour des âmes Bien heureux dans les champs Élysées. « tous les maux

s’enfuient loin de ces tranquilles lieux !

Il ne saurait affirmer rien de plus - « mais je trouve que, sans contrarier

mon jugement & ma raison, elles satisfont (ces phrases) mon cœur, - & je les répète comme

un chant, qui sans exprimer rien de bien précis à mon esprit, lui fait cependant comme

pressentir & rêver la vérité » - & il continue la citation « ni les jalousies

ni les défiances ni les craintes ni les vains désirs n’approchent pas jamais

de cet heureux séjour etc.