Les Causes Finales Janet.

définition

4.5. - Causes finales - Causes efficientes. - la Cause finale est un effet prédéterminé.

La Finalité

est-elle une loi de l’esprit, ou une tendance de la nature. ?

Le hazard

n’est pas une Cause Mais la rencontre des Causes - il est un rapport entre des phénomènes indépendants.

il y a un milieu entre le hazard  & la finalité

- ce n’est pas hazard qu’il y a des coquilles sur les Alpes - mais

dans quel but ? on n’en sait rien. ( 34).

erreurs de la nature .

les leviers mal placés. les muscles exercent sur les os une action fort oblique, outre que l’insertion

est fréquemment trop rapprochée du point d’appui

réponse à l’objection : le corps aurait une forme complexe, anguleuse

l’œil a tous les défauts des instruments optiques.

Mais tout raffinemt inutile aurait rendu l’organe plus délicat. 61

Les corrélations organiques

vérifient le principe auquel Kant ramène la finalité à savoir la prédétermination des

parties par l’idée du tout. L’accord de ce tout avec le phénomène de la vie semble

indiquer que le tout n’est pas un simple effet.

dualité des sexes. La Ce ne peut être une rencontre. ce n’est pas la fonction qui a fait

l’organe. ( 72)

Le problème physiologique

n’est plus comme au temps de galien l’usage ou l’utilité des parties - mais le mode d’action de

chaque élément. l’animal n’est plus un être vivant. c’est un assemblage d’êtres vivants. ( 159 -160)

au principe des causes finales,

l’école positiviste substitue celui des conditions d’existence. étant absentes aucun être ne

sera. - Mais qui est-ce qui fait que telles conditions sont données. ( 179).

dans l’hypothèse de la préformation,

ou de l’organisme en puissance, tous les organes devraient apparaître en même

temps dans l’embryon, tandis qu’ils se forment pièce à pièce. l’organisme n’est donc

qu’un effet.

Les monstruosités, les maladies congéniales sont presque aussi nombreuses que les

formations normales. Le germe oscille entre la vie & la mort. - Faut-il admettre

que le germe contient en puissance aussi rigoureusement le monstre que l’être le plus

parfait ?  ( 181)

Mais l’idée peut être immanente à l’organisme entier sans être exclusivemt

présente dans l’œuf ou dans le germe, comme si le point initial de l’organisation

eût dû, sous ce rapport être plus privilégié que les autres parties de l’être vivant.

- exemple ainsi que dans un tableau, les premières touches ne contiennent pas tout

le tableau. cependant c’est bien l’idée du tout qui détermine l’apparition de ces premières

parties. ( 183)

L’art vital comme l’art humain,

pe doit êt faire des matériaux. ( 189) La cause motrice aussi nécessaire

d’un côté que de l’autre.

adaptation des organes aux fonctions

est une métaphore. il y a seulement manifestation des propriétés inhérentes

à l’organe même. ( 196)

titre vide

Les molécules organiques

sont douées d’une sensibilité sourde, dont la sensibilité des êtres vivants n’est que

l’épanouissemt & le développement. (Leibnitz.) - « tout est plein de Dieu » thalès

Mais l’hypothèse d’une sensibilité inhérente à la matière n’est autre chose que

l’hypothèse même de la finalité

Mécanisme

Comment des forces aveugles qui se combinent sous l’empire de lois aveugles donnent

elles naissance à une action intelligente ? ( 215)

- Le fait seul de l’existence de l’ d’un ordre quelconque, témoigne de l’existence d’un

autre ordre que la cause mécanique. ( 242)

symétrie des êtres vivants

- 4 types. ram radiaire. - rameux. sérial. bilatéral. = géométrie de la nature   247.

abus des Causes finales.

Le cui bono n’a aucune autorité dans les sciences positives, & ne peut servir d’argumt contre un

la vérité d’un fait ou d’une loi.

La recherche des Causes finales, funeste à la science. exemp.    265.

exemples de Causes finales - Sottes  à copier   p. 267 &  p. 270-271.

- « L’animal est un homme inachevé » Aristote.

adaptations apparentes & nuisibles

 324 & sq.   Les végétaux les plus nécessaires à l’homme ont des fleurs dont les étamines

ne sont nullemt défendues contre les intempéries.

les monstres, les abortifs

argument contre les Causes finales.

réponse : mais on ne peut pas exiger que les agents physiques suspendent à chaqu

instant l’action des lois qui les régissent pr se prêter à l’intérêt particulier de

chaque moment des êtres organisés. - ce serait demander qu’il n’y eût pas de

lois dans la nature. ( 335)

la nature plastique

de Cudworth, (d’après l’ordre de Dieu) organise à l’aveugle - mais dans cette hypothèse

Dieu est tout aussi répréhensible, pr avoir choisi des ministres inhabiles.

Descartes

a posé le principe de la doctrine évolutionniste. 358.

Les lois actuelles ne garantissaient pas la durée du monde

& il faut que Dieu intervienne de temps à autres p. le

remettre en état. – Newton -

écueil de la théorie darwinienne.

= le passage de l’élection artificielle à l’élection naturelle, établit qu’une nature

aveugle & sans dessein a pu atteindre par la rencontre des circonstances

le même résultat qu’obtient l’homme par une industrie réfléchie & calculée. ( 391)

Les âmes croyantes

voudraient qu’on que la philosophie leur garantît une évidence de raison égale à l’évidence

de sentiment qui les subjugue, & elles supportent difficilemt que l’on apporte en

de tels problèmes les méthodes d’examen qui sont les traits propres de la méthode

scientifique.

Aucun croyant

ne renoncera à la tentation de démontrer ce qu’il croit.

Beattie philosophie écossais.

preuve de l’existence de Dieu, à son enfant par du cresson = anecdote édifiante. 430.

objection des Épicuriens.

Les atomes ayant épuisé toutes les combinaisons inutiles, il faut bien qu’ils soient

arrivés à la Combinaison de l’ordre.

objection (peu claire. 437. ) il faut que les matériaux aient été

préparés, en vue de cet ordre possible.

Causes finales

2

architecte

ne dit pas créateur. Kant

et L’harmonie des phénomènes de la nature ne prouve rien de plus qu’un

architecte. ce sont deux questions tout à fait différentes.

on peut admettre Dieu

, sans admettre la création ex nihilo. Platon, aristote, les stoïciens. ( 446)

la douleur physique —

stimulant nécessaire, incitation au progrès etc. ( 453)

Pas de beauté dans la nature -

nos jugements sur le Beau sont subjectifs. Kant ( 467.

La Finalité est une hypothèse.

- rien ne nous autorise à croire supposer qu’elle ait un fondemt objectif

dans la réalité. Kant. ( 470)

Prquoi l’intelligence serait-elle en dehors de la Nature ?

- L’industrie de l’hom est externe. l’industrie de la nature

est interne. ( 483)

un être organisé possède en lui une vertu formatrice.

différence des œuvres de la nature & des œuvres de l’art. ( 484)

Le créateur, à gds gd renfort d’appareils compliqués

, atteint de très petits buts. – organes des animaux. 521 & sq.

le Panthéisme moderne

plus favorable au ... à la poésie que l’ancien déisme. ( 544)

prévision de Dieu.

— 561.

Le Platonisme

, admettant les idées détruit toute sagesse dans l’Être suprême. Tout était prévu & combiné

d’avance dans sa pensée éternelle Il n’a eu rien à faire qu’à copier ce modèle éternel ( 585)

Dieu, avant de créer le monde, a créé l’idée du monde.

différence entre les vérités & les essences. ( 588)

La loi de Cuvier défectueuse

corrélation des organes -

- Blainville. - dent de tapirium giganteum, & quand on a trouvé la tête entière

avec des dents absolument les mêmes c’était celle d’un dinothérium. ( 615)

Les parties des naïades des hydres, pouvant se couper & se reproduire, ne sont

pas réciproquement les unes aux autres moyens & buts - ( 616)

loi des connexions

de Geoffroy St -Hilaire. ( 625)

philosophie Sankhya.

( 637.) L’âme n’est qu’un spectateur.

La philosophie ancienne

(sauf les épicuriens) est dominé par le principe des Causes finales

La phil. moderne -

— les Causes physiques & les Causes efficientes.

L’étendue n’est pas l’essence de la Matière

, mais il y faut de la force Leibnitz. 651 & sq. & 652.

pr les Cartésiens le mouvemt est qq chose de substantiel, d’absolu, comme une entité

p. Leibnitz n’est qu’un phénomène

La seule chose réelle, substantielle, absolue c’est la Force.

scepticisme

Causes Causes différentes contraires produisant le même effet. passage de Platon. 713.