introduction à la Philosophie de Hegel
par Vera.
2e
édit. 1864.
Fini
&
infini
La connaissance de l’un
... implique celle de l’autre
Comment peut-on affirmer que le Fini ne peut entendre l’infini, si on n’entend pas
à la
fois
le fini
&
l’infini - d’un être qu’on n’entend pas, on ne peut rien affirmer,
pas même qu’il
existe. L’infini ne doit pas davantage entendre le fini, car l’intervalle
est le même entre
eux
les deux
. En admettant qu’il n’y ait pas parité dans les
deux propositions, il faudra expliquer
cette différence -
&
on ne saurait l’expliquer
qu’en expliquant la nature du fini,
&
celle de l’infini, c’est-à-dire en montrant
qu’on connaît l’infini, pendant qu’on dit
qu’on ne le connaît pas.
(Préface VII)
Sens commun.
la Vérité n’est pas la vérité parce qu’elle a la sanction de la foule, mais parce
qu’elle est
la Vérité.
si le critérium de la vérité résidait dans le nombre, ce n’est pas dans le plus gd mais dans
le plus petit nombre qu’il faudrait le placer »
XXV.
on rapproche les distances matérielles.
(télégraphes, chemins de fer) on
fini
arrive
à rapprocher celles des intelligences -
&
on
finit par se dire qu’entre un sot
&
un génie, il n’y a que la différence du mot.
y a-t-il une seule théorie physique qui résiste à un examen sérieux.
toutes ont recours à des moyens artificiels à des
hypothèses.
La chaleur, la lumière, la couleur etc.
sont des déterminations d’un seul
&
même être -
&
non des forces, des substances tombées
du ciel. La chaleur se dégage de deux disques
qu’on frotte ensemble.
( LXXXV)
Peu importent les conséquences d’une doctrine.
La fin d’une doctrine philosophique peut être identique à celle d’une autre
L’important ce sont les méthodes, les démonstrations, les questions soulevées
( 10)
doctrine,
sans que le commencement
&
le milieu le soient.
( 9).
défense de la scolastique
car les divisions & les distinctions sont des choses. ( 13)
pousser un principe à ses conséquences extrêmes
, c’est le faire sortir de ses limites naturelles, en empiétant sur le domaine
d’autres
principes avec lesquels il faut le concilier parce qu’ils sont tout aussi vrais,
&
tout aussi légitimes que lui.
( 19)
Personnalité de Dieu.
on a beau y ajouter l’attribut d’infini, il faudra déterminer cet attribut,
&
p. lui donner
un sens on est obligé de franchir les limites de ce qu’on appelle la
personnalité » -
( 21.)
Si la raison est impersonnelle
, Dieu le sera aussi. ( 22)
L’idéal & le réel
ne sont que deux formes nécessaires de l’existence, deux éléments qui font la substance
de tous les
êtres,
&
qui sont enchaînés par cette unité profonde à laquelle est suspendue l’unité
même de
l’univers.
Manières différentes dont les philosophes ont conçu l’absolu
: pensée, air, feu, nombre, idée. ( 32)
Le matérialisme
a recours à des principes métaphysiques: nature, feu, atomes, vides.
– il emprunte à l’idéalisme la notion de force
&
la notion de substance
Franchir les limites de l’expérience
, c’est entrer dans le domaine des idées.
L’absolu
c’est à la fois le sujet
&
l’objet, l’idéal
&
le réel - l’unité où viennent disparaître toute différence
&
toute opposition. Partout dans l’être une tendance à se diviser, partout un
principe
qui l’enchaîne à l’unité.
( 66-67.)
titre vide
Création
absurde.
- dire que la substance du monde est engendrée, absurdité. Car elle a toujours existé
de toute
éternité dans la pensée
&
dans la substance divine. - autrement l’essence du monde
serait un élément, un être
nouveau qui s’ajouterait à un certain moment à la vie
divine.
( 88)
La Science
ne doit pas être populaire - vulgarisée, sous peine d’être fausse & rétrograde - 101.
L’idée est la raison des choses.
( 126 & sq
La volonté divine
a p. limites les lois de sa nature
la dernière raison d’une chose est cette nécessité intérieure qui fait qu’une chose
est ce qu’elle
est
&
qu’elle ne saurait être autrement qu’elle n’est.
&
cette nécessité est l’essence Dieu est l’essence
&
la nécessité absolue -
&
tout ce qu’on peut dire de lui c’est qu’il est
parce qu’il est.
( 129)
L’être
n’est qu’une pure abstraction. Le devenir seul est la Vérité. L’apparence est tout ce qu’il y a de plus vrai. 138.
Amalgame d’idées irréfléchies
, contradiction, produisant le scepticisme. ( 151)
Critique du Cogito ergo sum.
153.
La Magie
— exagère la puissance de l’Art, de la pensée
&
de la liberté. - admettant que la puissance de l’art n’a
pas de bornes
&
peut changer les formes
&
les lois constitutives des êtres
( 165)
la Magie sociale.
a les mêmes défauts, quand elle croit à l’égalité absolue, à l’anéantissemt du mal
&
de la douleur
au bonheur parfait.
( 166)
La Nature
- frappée d’anathème & on admire son harmonie ( 203) !
Alliance des contradictions
L’ombre prépare
&
rend possibles la couleur
&
l’acte de la vision,
&
ce n’est que le froid mêlé
à la chaleur qui produit la température
&
qui peut être l’objet de la sensation. Le mouvemt
circulaire est l’unité de deux forces opposées,
&
la mort
&
la destruction sont la condition
de la perpétuité de la vie.
( 241-2)
Sottise des attributs de Dieu.
– anthropomorphisme. « La liberté qui est finie dans l’homme est infinie dans dieu - mais
Mais la perfection de l’être infini n’est pas une imitation ou une représentation
la liberté de dieu est réglée par les lois de sa raison
&
de sa sagesse. Mais un libe
qu’est-ce qu’une liberté infinie. - que peut-elle être »
259.
!
des
personnes finies.
réglée est par cela même une liberté limitée.
( 261)
Sens profond de la mort du christ
( 277.) on a peine à concilier la mort avec la notion de dieu parce qu’on croit que la vie est
une perfection
&
la mort une imperfection. - Mais la mort est comme la justice, une
détermination de
Dieu.
( 278
&
sq)
L’organisme ne se maintient que par la destruction de l’organisme. ( 281)
à chaque développement de la Conscience
, correspond un point de vue distinct.