Spinosa Saisset. introduction.
Haine de Spinosa p. l’expérience
Elle donne des images confuses, elle n’atteint que les accidents des choses -
&
la science
néglige l’accident p. s’attacher à l’essence
( 21)
pas d’autre procédé que l’intuition immédiate.
- Le premier objet de l’intuition immédiate, c’est l’Être parfait
La Pensée & l’Étendue
sont des essences particulières & déterminées, & non des universaux ( 25
Haine des sceptiques
( 27)
La Pensée & l’Étendue
, attributs de la Substance.
&
les attributs ont des modes
( 32)
Dieu
se développe en une infinité d’attributs qui expriment chacun à sa manière l’absolue
infinité de
son être -
et cependant nous n’en connaissons que deux : l’étendue
&
la Pensée - Nous n’en savons pas
plus.
L’Éternité de la Substance
, c’est son existence elle-même, en tant qu’elle résulte de son essence
Pas de limite à Dieu
, ni corporelle, ni intellectuelle. Lui supposer un entendemt
&
une volonté même infinis aussi
absurde que de lui supposer du mouvement
L’étendue est infinie
car avec quoi limiter l’étendue -
Mais l’étendue, qqu’infinie n’est pas l’infini, l’infini Absolu. Car elle ne contient
qu’un genre précis
de perfection,
&
l’infini absolu les contient tous.
Dieu
n’est pas telle ou telle étendue divisible
&
mobile, mais l’étendue en soi, l’immobile
&
indivisible
immensité.
Les corps
sont des modes de l’étendue infinie
L’espace est infini réel.
il est la substance des corps. Il est Dieu lui-même en tant qu’étendue. Le temps
&
la durée
au contraire, simples conceptions ne sont point infinis, mais
indéfinis.
Les corps
sont des phénomènes des déterminations de l’espace, des manifestations fugitives d’un
fond
réel qu’est l’Étendue. L’étendue est donc réelle comme les corps
&
infinimt
plus réelle encore. -
( 59)
La Pensée divine
n’a rien de commun avec la pensée humaine.
Dieu est l’Être même.
il crée sans cesse puisqu’il se développe sans cesse,
&
que du sein de son éternité immuable
il remplit la durée infinie de l’inépuisable
variété de ses effets.
Le problème consiste p. l’esprit humain
à comprendre la coexistence de l’infini
&
du fini
L’Élatisme nie le fini, le matérialisme l’infini.
la doctrine des Causes finales
renverse l’ordre de perfection des choses
elle détruit la perfection divine.
83.
&
84.
La volonté ne peut appartenir à Dieu.
car elle suppose l’entendement ; l’entendemt se rapporte à la pensée
et la pensée est postérieure à l’être.
( 85)
petitesse de notre univers.
91.
titre vide
Les atomes, le vide, fantômes -
tout est plein. l’étendue est un seul être continu & indivisible
il est absurde d’expliquer un mouvement
par un principe incorporel. ( 100)
à chaque mode de l’étendue divine
correspond un mode de la Pensée divine. L’ordre
&
la connexion des idées est
est le même que l’ordre
&
la connexion des choses.
L’intuition intellectuelle
supérieure à l’intuition sensible.
Le raisonnemt
est une intermédiaire un lien entre les deux
L’erreur
n’est qu’une connaissance incomplète. 133
Libre arbitre.
- il n’y a rien de contingent dans l’ordre des choses. - L’action d’un individu est
fondée sur
son être. l’être d’un individu est fondé sur l’être de Dieu. Supposer qu’un individu
trouvera autre part qu’en Dieu le principe de son action - c’est supposer qu’il trouvera
hors de l’être le principe de son être.
( 151)
Celui qui pourrait embrasser
dans sa totalité infinie le double développement de l’étendue
&
de la pensée, c’est-à-dire
l’ordre entier des choses, n’y verrait rien de contingent,
de libre, d’accidentel mais une suite
géométrique de termes liés entr’eux par une loi
nécessaire.
Le libre-arbitre
en Dieu comme dans l’homme est inconcevable.
( 155)
L’enfant s’imagine qu’il désire librement le lait qui le nourrit.
les Péchés
n’existent que p. notre intelligence.
conséquences nihilistes.
159.
du Bien & du Mal.
notre connaissance des choses est incomplète. au lieu de les concevoir nous les imaginons.
L’ignorant
&
l’insensé ont droit sur tout ce que l’appétit leur conseille
165.
au lieu de les rapporter à leur cause, nous les rapportons à de certains idéaux.
163.
. immortalité de l’âme.
- Spinosa y croit mais avec anéantissement de la personne.
( 178-179.
La mémoire n’existe dans l’âme qu’autant que le corps existe. or sans la mémoire
plus
d’identité personnelle.
idéalisme
- amour intellectuel. peu importe la mort. ( 185)
à mesure que nous rendons notre âme plus raisonnable
&
plus pure, nous augmenton
nos droits à l’immortalité -
&
nous nous préparons une destinée plus haute
&
pl
heureuse.
( 187)
le mot Surnaturel
n’a pas de sens. ce qui est hors de la nature est hors de l’être,
&
par conséquent ne peut s
concevoir.
représentation de l’Éternel
dans la Bible
Les vices
sont des propriétés de la nature humaine, comme dépendent de la nature de l’air, le froid, le chaud, etc. 204.
Spinoza
Saisset
2.
Réfutations
est expérimentale - celle de Spinosa spéculative.
231.
Spinoza est le Parménide des temps modernes. mépris de l’expérience
Il efface l’unité du moi, puisque l’âme est un assemblage de modes, non plus
Les distinctions de l’ordre
&
du désordre, du Bien
&
du mal sont toutes humaines.
Dans la 3e méditation il part d’un fait de conscience, dans la
cinquième
cette différence n’est point admise par Schelling
– La séparation de la raison pure
&
des sens est une œuvre artificielle. L’homme n’est
: ou bien il est tout, de sorte qu’il ne peut y avoir qu’un seul être, une seule
« toute détermination est une négation » ce qui place dans la perfection
tout attribut
dilemme - ou bien chaque être aura sa vie propre,
&
alors la vie divine ne sera que la
L’immortalité de l’âme que nous laisse Spinosa équivaut à la mort
( 261)
La méthode de Descartes
L’âme - de Spinosa.
une idée,
mais une collection d’idées.
Dieu ne peut agir p. une fin
Deux Démonstrations de Descartes.
d’un concept abstrait. ( 241)
&
dans les Principes, on ne trouve presque plus aucune
trace de l’esprit
d’observation.
—
Spinosa reconnaît entre la Pensée
&
l’étendue une différence radicale.
&
par Hegel.
jamais un pur esprit, pas
plus qu’un simple animal.
c’est aux sens, à la conscience que vous empruntez la notion de
l’étendue
Dieu - dilemme
personne, un seul individu qui est Dieu - ou bien, il n’est qu’une abstraction sans
vie
&
sans réalité, de sorte qu’il n’y a d’êtres vraiment réels que les êtres finis
&
déterminés qui composent la nature.
suprême la
suprême indétermination
&
conduit à considérer tout attribut, même
l’attribut de la pensée comme une
déchéance de l’être.
est
étant
une détermination, dites-vous est qque chose de négatif -
&
vous voulez que la substance produise des attributs. - en d’autres termes se détermine
nécessairement. c’est comme si vous disiez que le Positif devient le négatif. Hegel
en est venu jusque-là. il a proclamé l’identité du néant
&
de l’être, de l’unité
&
du zéro.
( 254)
la Nature, dans le panthéisme c’est la vie de Dieu.
collection de toutes les vies particulières,
simple total sans réalité, sans
individualité
ou bien il y a véritablemt une vie divine, individuelle dont toutes
les existences particulières ne seront
que des fragments -
&
alors ces existences
n’auront plus qu’une individualité apparente, une réalité
toute nominale
titre vide
Le dualisme s’impose à notre esprit. mais en même temps nous voulons l’unité - ( 268)
– alliance essentielle du fini & de l’infini 271.
formules diverses du Panthéisme - 272.
l’idée d’Hegel est la substance de Spinosa.
le panthéisme est condamné s’il veut un Dieu vivant à y absorber les ... créatures
&
à tomber dans
le mysticisme. - ou s’il lui faut un univers réel
&
effectif à faire de Dieu une pure
abstraction, un pur nom
&
à se rendre suspect d’athéisme.
idéalisme Malebranche.
les sens n’ont rien à nous dire sur l’essence des corps. - ne nous assurent pas notre
existence - Le malade amputé croit sentir de la douleur à son bras. - nous traversons
en rêve des
espaces immenses.
scepticisme. - nous ne pouvons connaître notre âme. -que par le sentiment. ( 301)
nihilisme
Kant supprime l’objectif, comme inaccessible
&
indéterminable.- il résout tout dans le subjectif.
ce que nous appelons les lois de la
nature, ce sont les formes de notre intelligence que nous
appliquons aux phénomènes.
311.
- transition p. le nihilisme.
La nature est toute pénétrée d’intelligence. les l’Humanité a ses lois il y a donc
parenté
entr’elles deux. donc il y a de l’être dans la Pensée - de l’idéal dans le réel. il
y a
donc un
principe commun qui se développe tantôt sans conscience,
&
tantôt avec conscience de soi-même
c’est le Dieu de Schelling.
Hegel.
loi des contradictoires. 317.
nihilisme. p. 323.
imperfection du Panthéisme. il est obligé de nier, ou l’individualité des êtres finis,
ou la
personnalité de Dieu selon qu’il incline au naturalisme ou à l’athéisme.
réponse : le sens
commun
&
l’expérience n’ont rien à faire dans la philosoph
325.
Elle considère seulemt les Causes
&
les essences, l’absolu.
( 327)
contre la liberté. ( 330.)
contre la personnalité de Dieu. 335.
Progrès de Dieu. 342. - mais si l’Absolu est imparfait, il n’a pas besoin d’être -
grandeur du Dieu des panthéistes.
345. ou la création est un caprice - ou bien il faut rattacher Dieu au créateur
&
alors la création est éternelle, elle fait partie.
après la ...ation de Descartes, Dieu crée sans cesse - le Panthéisme arrive.
- Le christ Hégélien. 363.