Philosophie du droit ecclésiastique, Franck, 1864
- La liberté religieuse. est une question de droit public.
La liberté de conscience est une question de droit privé.Réf. bibl.
- La liberté n’existe pas. en vertu de l’art. 291 du Code Pénal. malgré la charte de 1814, de 1830, la constitution
de 1848, celle de
1852. puisque nulle association de plus de 20 personnes ne
peut se former sans l’autorisation du
gouvernement.(p. 27
- aux termes d’un décret du 10 mars 1859 l’autorisation devra émaner du
Conseil d’ÉtatRéf. bibl.
- raison pour le budget des cultes. « dans l’intérêt particulier de la propriété » etc.p. 49.
- si vous le supprimez vous rétablissez les biens de main-morte.p. 50.
- Saint Louis obtint du pape Alexandre IV que les juges royaux n’encoureraient plus
d’excommunication quand ils
arrêteraient les prêtres en flagrant délit de crimes capitaux pourvu qu’ils les remissent
aux tribunaux ecclésiastiques.Réf. bibl.
- Pragmatique sanction de Saint Louis(p. 67
- Le concile de Constance 1414. proclame la supériorité du concile sur le Pape.
ratifié par le
concile national de Bourges 1438.RĂ©f. bibl.
- Les décrets du concile de Trente sont un retour à la théocratie de Grégoire VII et d’Innocent III.Réf. bibl.
- Tolérance de saintThomas d’Aquin. À copier p. 87. L’hérétique doit être puni de mort.Réf. bibl.
- L’assemblée constituante ne s’est pas proposé de fonder la liberté religieuse mais la liberté de
conscience.
Malgré la déclaration des droits de l’homme, il fallut deux ans et trois décrets pour en
arriver là . Les israélites ne furent affranchis, définitivement qu’à la fin
de 1791.
Elle a reconnu implicitement le catholicisme comme religion d’état, et partant
s’est cru le droit de lui donner une organisation nouvelle.
La
constitution civile du clergé est l’œuvre de prêtres croyants v. les noms.(p. 98-99.)
- Les clochers furent abattus comme contraires à l’Égalité, - et en même temps l’athéisme
poursuivi.(p. 107)
- Concordat de 1801.(p. 110)
- « L’homme ne peut se passer de religion - et cependant aucune des religions
en particulier ne le satisfait complètement. Aucun n’est
capable d’embrasser pour
toujours ce sentiment perfectible et insatiable qui est leur source commune »p. 124 -
- ou une religion sacerdotale avec l’esclavage de la pensée, l’oppression des consciences, l’intervention de la Force dans le domaine de la Foi. ou la Liberté avec une religion indépendante dépourvue de dogme et de sacerdoce. - ôtez à une religion son Culte, vous en faites un système de philosophie religieuse.Réf. bibl.