Fièvres typhoïdes (Pathologie interne, Jaccoud)
- Le poison générateur de la fièvre typhoïde est inconnu. il est contenu dans les produits
des décompositions animales et végétales, il peut donc être considéré comme l’expression
d’une intoxication putride, spéciale.
- 1° il peut être contenu dans l’eau, dans l’air, dans les substances - c’est là son
origine
extrinsèque. 2° il naît dans l’organisme sous l’influence de certaines conditions
mauvaises. c’est là l’origine spontanée 3° Il est reproduit par le malade,
transmis
aux individus sains. c’est là l’origine contagieuse
- Selon Stich, l’organisme animal renferme toujours en lui des matériaux
d’empoisonnement putride contenus
soit dans l’intestin soit dans l’exhalation
pulmonaire ; à l’état normal l’influence novice de ces produits
est annihilée par
les fonctions mĂŞmesdes masses muqueuses correspondantes ou bien
par l’élimination rapide ou
la transformation des matières résorbées.
- prodromes. quelquefois un catarrhe gastrique. les phénomènes sont tout à fait semblables à ceux d’un
catarrhe de
l’estomac - un vomitif ne produit qu’un soulagement momentané
24 h. après la céphalalgie reparaît avec le malaise et la fièvre.
- Le gonflement de la rate n’est appréciable que vers le 5e ou 6e jour
- une angine catarrhale, peut dès les premiers jours égarer le diagnostic - et elle est
quelquefois le seul symptôme de la fièvre typhoïde commençante.
- désordres cérébraux vers la fin de la Ière semaine - douleurs lombaires. –
cauchemars -
indifférence. - apathie intellectuelle - lenteur des réponses -
- La fièvre typhoïde guérit d’autant mieux que la
roséole est plus abondante.
pourquoi ? on n’en sait rien. y a t-il une compensation entre le processus cutané
et le processus intestinal ?
- la perforation intestinale est rare avant la 3e semaine. Elle
a lieu à propos d’un mouvement
brusque, d’un effort. quelquefois elle arrive dans des fièvrestyphoïdeslégères
L’accident est révélé par la fréquence et la petitesse du pouls, le météorisme du ventre
- Les accidents laryngés peuvent acquérir dans la convalescence leur intensité plus grandeet tuer
par œdème glottique.
- la chute de la fièvre qui signale le début de la convalescence ne met pas terme au
péril.
- 3 traitements. 1° Saignées coup sur coup. 2° vomitifs répétés, 3° calomel à fortes doses
- inutile - La fièvre typhoïde ne peut être coupée - Ce sont les formes abortives qui ont fait croire au succès du traitement abortif.