Le Voltaire,
9 Xbrdécembre
1879. … une heure après le lever du soleil, nous
nous engagerons vaillamment dans le
sentier redevenu libre, tandis que ces lignes du grand Henri Heine chanteront
dans nos esprits rassérénés : « Oui, nous aurons un beau jour ! oui, ce
sera un beau jour, le soleil de la liberté réchauffera la terre plus joyeusement que toute cette aristocratie d’étoiles : une nouvelle génération
fleurira, engendrée dans les embrassements de choix libres et non plus sur une couche
de corvée et sous le contrôle de douaniers ecclésiastiques. Avec une naissance libre,
se produiront aussi dans les hommes des pensées et des sentiments libres dont nous
autres, esclaves nĂ©s, n’avons aucune prescience. — Oh ! ils auront tant de peine Ă
imaginer combien était affreuse l’obscurité de la nuit dans laquelle nous vivions et
quel horrible combat nous avions Ă soutenir contre des spectres hideux, des hiboux
stupides et des criminels hypocrites !.... » Spectres, hiboux, chauves-souris, conspirateurs de dessert, prétendants en chambre, je vous attends à l’heure du dégel. En attendant, jouissez de votre reste et
faites neiger vos petites colères sur la terre de France. C’est un bon fumier que la neige, et la récolte
en sera meilleure. Malgré vous, « nous aurons un beau jour ! »
à À Développerdévelopper
dans
le mouvemtmouvement
final (chchapitrechap. X
- L’humanité
libre &et
Heureuseheureuse
par la
civilisation).