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Cote : g226_6_f_146__r____ | ID_folio : 610 | ID_Transcription : 2069 | ID_Image : 1829

Considérations sur la Révolution française, Mme de Staël

Souverains. Charlatanisme 
Bonaparte causant avec le muphti dans la grande pyramide Voy. dialogue.IVe partie, chap. Ier.
Les directeurs en costume romain. – Talleyrand disant que Bonaparte chérit Ossian (v.p. 399) parce que « ses poésies détachent de la terre ».
Fragments du catéchisme impérial.(p. 416)
Si on allègue, comme preuve de l’excellence de la légitimité son antiquité, on peut soutenir par la même raison, l’esclavage le servage, la torture.Réf. bibl.
Sans la Nation on ne peut rien, avec elle on peut tout.RĂ©f. bibl.
Tout change et on voudrait que la royauté seule ne changeât pas.Réf. bibl.
Les privilégiés étaient autrefois contre les rois, servaient de limite. depuis que la nation s’est mis à leur place, ils se sont ralliés à la prérogative royale et regardent toute opposition comme une rébellion.Réf. bibl.
L'empereur Alexandre subit comme tous les amis de la liberté la défaveur de la « bonne compagnie européenne »(p. 454)
La France subit le joug des étrangers pour ne s’être pas affranchie elle-même de celui de Bonaparte.Réf. bibl.
M. de Talleyrand mit en avant le principe de la légitimité pour servir de point de ralliement au nouvel esprit de parti qui devait régner en France.Réf. bibl.
Les royalistes considèrent les services que les constitutionnels leur ont rendus comme un commencement d’expiation.Réf. bibl.
La déclaration de Saint-Ouen en 1814 contenait presque tous les articles garants de la Liberté que Necker avait proposés à Louis XVI en 1789 avant le 14 juillet.Réf. bibl.
Louis XVIII ne pouvait rétablir l’ancien régime. Il n’avait pas pour lui l’armée - et les prêtres n’ont plus d’influence.Réf. bibl.
D'autres disaient qu’il fallait ménager les intérêts de la révolution, pourvu qu’on anéantît ses principes.Réf. bibl.
Les lettres de noblesse datent de Philippe le Hardi. Elles avaient pour objet principal l’exemption des impôts.Réf. bibl.
Les adversaires des constitutionnels s’entendent mieux avec les bonapartistes, parce qu’il n’y a que le nom du maître à changer pour les mettre d’accord.Réf. bibl.
Quand on oblige un homme du parti populaire à sacrifier sa popularité il n’est plus bon à rien au nouveau parti qu’il embrasse(p. 466)
Le premier article des droits de l’homme en France, c’est la nécessité pour tout Français d’occuper un emploi public.(p. 468)
L’étiquette est en contradiction avec les mœurs et l’opinion du siècle. – Les Princes ne sortent pas d’un cercle étroit.Réf. bibl.
« Il n’y a que deux forces à compter dans le pays : l’opinion qui veut la liberté et les troupes étrangères qui obéissent à leurs souverains. Tout le reste n’est que bavardage.(p. 475)
« Une restauration est d’ordinaire la plus dangereuse et la plus mauvaise des révolutions » Charles Fox.(id.)
Les royalistes ont fait un dogme de la Politique - et ont en lui une confiance aveugle. – Ils se fient comme les Turcs au triomphe de leur foi.(p. 478)
On est un factieux si l’on redoute l’influence des prêtres dans les choses de ce monde.Réf. bibl.
Mandement de l’évêque de Troyes – aumônier de l’Empereur. Curieux comme platitude. (p. 530)
Lenom de l’évêque.

Les épicuriens de nos jours voudraient que les lumières améliorassent l’existence physique sans exciter le développement intellectuel.(p. 535)

Transcription : Biagio Magaudda

Page de notes de lecture

Titre de la page : Considérations sur la Révolution française, Mme de Staël


Notes

1F° 146 (Considérations sur la Révolution française de Mme de Staël). Aucun élément ne permet de dater de manière certaine la prise des notes relative à cet ouvrage. L’édition consultée par Flaubert est celle de 1836 en 2 volumes, parue chez Didot frères & Cie. Flaubert prend une page de notes sur cet ouvrage et s’arrête, entre autres, sur le principe de la légitimité, mis en avant par M. de Talleyrand. Cette information sera reprise dans maints brouillons du chapitre VI, ce qui témoigne de l’intérêt de Flaubert pour ce sujet. En outre, les thèmes abordés dans ces folios se rapprochent beaucoup de ceux des autres folios destinés certainement à Bouvard et Pécuchet. En raison de ces considérations, on peut présumer que cette page de notes a été prise pour Bouvard et Pécuchet durant la période de recherches sur la politique : 1872-1873 ou juillet-octobre 1878.

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