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Cote : g226_4_f_260__r____ | ID_folio : 2551 | ID_Transcription : 480 | ID_Image : 7652
complet à pradier . . . et cet homme eût encore
pardonné, car il était encore temps de
le prendre par le coeur, mais avec cet aveu
il falait le regret amère de ces fautes
la ferme résolution de n'y plus retomber.
la voyant là, je fis une dernière tentative
auprès d'elle, pour qu'elle fît cet aveu
l'heure de la vérité n'était pas sonnée
pour louise elle refusa, elle croyait
en venir Ă  bout . . . . oh quand je me rappelle
la vie qu'elle se fit Ă  ce moment, oĂą il
Ă©tait encore temps de rentrer dans une existence
douce et calme . . . mais non, louise un pied
dans l'abîme sans trembler y posa l'autre
c'Ă©tait fini. alors, quand je vis qu'elle Ă©tait
perdue, quand je vis que rien ne pouvait
l'arracher à son malheur, mon dévouement
ne connue plus de borne j'étais décider, j'avais
trop fait pour elle, pour l'abbandoner, comme
la mère qui a plusieurs enfants et qui parmi
eux, en a un, qui est toujours malade pour
qui elle donne ses jours, ses nuits, toute sa vie
et qui mourante sous le poids de sa douloureuse
fatigue, trouve encore de l'Ă©nergie pour ses l'enfant
qui lui coûte tant de peine . . . moi je retrouvais
plus de force dans mon amitié, oui, car jusqu'à ce moment tout était à peu près
légal et je ne fesait qu'éviter le malheur
il falait Ă©viter la honte . . . .

Transcription : Douglas Siler

Document « brut » manuscrit

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