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Cote : Antibes_066_f_046__r | ID_folio : 3705 | ID_Transcription : 3702 | ID_Image : 14628

Chapitre I. Cercle religieux de
l’art romantique

4546.
dans l’idéal classique le principe divin apparaît sous la forme
exclusive de l’individualité. mais ce principe ne se dédouble
pas, il ne paraît pas d’un côté comme l’être universel
et de l’autre comme une manifestation individuelle sous
la forme humaine.

Dans l’art romantique au contraire
cette opposition entre l’existence personnelle et la substance
universelle est la condition de la subjectivité absolue


la beauté grecque c’est l’âme identifiée avec la forme
corporelle.

ici l’âme s’en détache, vit retirée en elle-même
le corps peut donc exprimer tout autre chose que
l’esprit – il trahit l’insuffisance de sa nature
d’où il résulte que l’art se donne peu de souci de
la forme extérieure.

Dans l’art classique, la divinité
qq sous la forme humaine n’est pas un homme elle
est affranchie de sa misère, exempte de ses soucis.


mais dans l’art romantique Dieu s’étant fait

Transcription : Stéphanie Dord-Crouslé

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Titre de la page : Chapitre I. Cercle religieux de
l’art romantique

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