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Choix du troupeau.
Il n’est pas d’agriculture sans bétail.
Il n’est pas de bonne agriculture sans un nombreux troupeau.
VoilĂ deux aphorismes qui font loi en agriculture
à l’époque où nous sommes et que vos bonshommes
entendent répéter sur tous les tons. Mais, pour
leur coup d’essai, ils veulent un coup de maîtres, et
rompant avec les traditions locales, ils veulent
des animaux de premier choix. -
C’est l’époque de l’anglomanie. Il n’est bruit que
des bœufs Durham la race splendide que l’on
doit à l’illustre Bakewell aux frères Collins,
les fermiers de Darlington, la patrie de l’ambitieux
Richard d’Alex. Dumas ; des moutons Leicester
ou Dishley, créés par l’illustre Bakewell , le
premier éleveur de l’Angleterre, qui a opéré une
révolution dans le système d’éducation des animaux ;
des Southdowns, les moutons Ă face noire, que
l’on doit à John Ellmann de Brighton, des
Cheviots, que J. Sinclair a réussi à acclimater
en Écosse sur les Highlands. -
Tous ces animaux dont on voit des spécimens
chez quelques éleveurs français et dans les
fermes-écoles ont une supériorité incontestable
sur nos races - mais ils consomment de grandes