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Cote : g226_1_f_054__r____ | ID_folio : 143 | ID_Transcription : 999 | ID_Image : 428
sa chaleur bienfaisante. Là végètent à grand peine l’orge et l’avoine. On y fait du seigle qui vient mal mais qu’on cultive néanmoins ; mélangé à l’orge, il fournit un pain noir dont se nourrissent maîtres et serviteurs.
La propriété est divisée en cinq ou six métairies ; les débouchés sont rares, les baux à prix d’argent sont inusités dans le pays - les produits sont partagés entre le propriétaire et le métayer. Un tel système qui peut convenir à un riche propriétaire, ne saurait faire l’affaire de vos héros, ils sont habitués à la tenue des livres, et ils ne peuvent passer par … et avoir leur part de produits. Ils veulent être maîtres de la position ; pour cela il faut traiter avec les tenanciers qui ne céderont la place que contre une bonne indemnité. Les paysans de cette contrée ont la tête près du bonnet, et s’il faut plaider, ils trouveront des juges, il y en a bien à Berlin ! Or l’usage en culture est de donner au fermier dépossédé une année sur quatre du temps de bail restant à courir (style de notaire).Réf. bibl.

Transcription : Stella Mangiapane

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