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Bérénice
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Souvent ce Cabinet superbe
&
solitaire
des secrets de Titus est le dépositaire.
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titus
que dit-on des soupirs que je pousse pr
elle ?
quel succès attend-on d’un amour si fidèle ?
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ma jeunesse nourrie Ă la cour de NĂ©ron
s'égarait, cher Paulin, par l’exemple abusée
et suivait du plaisir la pente trop
aisĂ©e.Â
la cour de NĂ©ron
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mon cœur libre d’ailleurs, sans craindre les murmures
peut brûler à son choix dans des flammes
obscures.
( III)
- Bajazet .
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DĂ©ployez en son nom, cet Ă©tendard fatal
des pĂ©rils extrĂŞmes l’ordinaire signal.Â
l’étendard du Prophète -
- Bajazet .
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ses périls, ses respects,
&
surtout vos appas
tout cela de son cœur ne vous répond-il pas ?
- Bajazet .
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Rhodes, des Ottomans ce redoutable Ă©cueil,
de tous ses dĂ©fenseurs devenu le cercueil.Â
Rhodes
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Phèdre.
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voyage infortuné ! Rivage malheureux
fl
fallait-il approcher de tes bords dangereux
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de son fatal hymen je cultivais les fruits.
- x x
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J’ai conçu p- mon crime une juste terreur
J’ai pris la vie en haine
&
ma flamme en horreur
je voulais en mourant prendre soin de ma
gloire
et dérober au jour une flamme
si noire !
( I).
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déjà plus d’un tyran, plus d’un monstre farouche
avait de votre bras senti la pesanteur.
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reste impur des brigands dont j’ai purgé la
terre
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d'un perfide ennemi j’ai purgé la nature.
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de ton horrible aspect purge tous mes Ă©tats
!
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je n’avais qu’un ami ; son imprudente flamme
du tyran de l’Épire allait ravir la me.
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p- parvenir au but de ses noires amours
l’insolent, de la force empruntait le secours.
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Ah ! que ton impudence excite mon courroux !
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et p- tout autre objet ton âme indifférente
dédaignait de brûler d’une flamme
innocente.