Philosophie du bonheur, Janet,1868
- Le besoin est servile, c’est une gêne et une chaîne.
- Le goût du beau est pur, libre, désintéressé.
(p. 78)
- nécessaire, pour comprendre l’histoire. (p. 86).
- « La foi au bonheur est le bonheur même. » (p. 103)
- « La beauté des passions
dans leur déchaînement est tout à fait du même ordre que la beauté
des forces de la nature physique battant avec fracas les unes
contre les autres. »
Qu’avons-nous gagné à être revenus des erreurs romantiques ? « On nous peint de petites passions froides, de petits caractères secs, de petites ironies, etc. (p. 127)  Copie - « À mesure que je m’éloigne de la jeunesse, j’ai plus
d’égards, je dirai même
plus de
respect pour les passions. »
(Tocqueville) (p. 127)
- Douleur de la perte d’un ami. (Confessions de saint Augustin, liv IV, ch. IV)
- L’amitié, dans ses commencements, ressemble quelquefois à l’amour. « L’imagination y a
une grande part et le plaisir de l’inconnu en est un des plus vifs assaisonnements. Les hommes ne nous donnent
d’abord que les meilleures de leurs qualités c’est par là que nous
attachons à eux : nous composons le reste à notre gré. » (p. 154)
- À partir de Voltaire la foi est
devenue une opinion, car on voulut la tenir de la
raison
même. « Ceux qui défendent la religion comme plus raisonnable et plus
satisfaisante pour l’esprit que l’incrédulité, sont en cela même disciples du
siècle dernier
et en ce sens, il n’est
personne qui ne soit fils de Voltaire. » (p. 204)
- Le préjugé fondamental des aristocraties c’est de regarder le travail
lucratif
comme honteux. « Vivre par les efforts de son activité et de son labeur est tout
ce qu’il y a de plus noble au
monde, et c’est le premier fondement de la dignité. » (p.
258)
- Contradiction des moralistes : ils célèbrent le bonheur qu’elle procure - elle tient lieu de tout – puis, ils font le tableau des misères qui accablent l’homme vertueux - et ils en concluent la nécessité d’une autre vie.
Morale