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Cote : g226_6_f_268__r____ | ID_folio : 536 | ID_Transcription : 1695 | ID_Image : 1607

Lettres et opuscules, de Maistre, 2

La Science
« rend l’homme paresseux - inhabile aux affaires et aux grandes entreprises, disputeur entêté de ses propres opinions et méprisant celles d’autrui, observateur critique du gouvernement, contemplateur de l’autorité et des dogmes nationaux » etc.(p. 301)
n’est pas faite pour tous les hommes ni même pour tous les hommes distingués. - Le militaire, par exemple - c’est-à-dire les quatre vingts centièmes de la noblesse) ne doit pas être et ne saurait pas être savant ! » (p. 307)  (Sur l’éducation publique en Russie).
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L'histoire naturelle
Cette science ressemble à la poésie. Elle illustre ceux qui la poussent au dernier degré et ridiculise les autres.Réf. bibl.
L'histoire
« Jamais l’histoire n’est entrée comme objet d’enseignement et qui exige un professeur, dans aucun système d’éducation publique. »Réf. bibl.
Il faut prendre garde aux livres d’histoire car nul genre de littérature peut-être n’est plus infecté. » Réf. bibl.
La chimie
Est-il nécessaire d’observer que cette vaste science est absolument déplacée dans un enseignement général ? à quoi sert-elle pour le ministre, pour le magistrat, pour le militaire pour le marin, pour le négociant ! »Réf. bibl.
L’astronomie
- autre inutilité. »Réf. bibl.
GĂ©ologie
« La Genèse suffit pour savoir comment le monde a commencé. Sous prétexte d’expliquer les différentes théories sur son origine, on remplira ces jeunes têtes de toutes les cosmogonies modernes. »(p. 319)
Idéal d’un jeune homme
Supposons qu’un jeune homme ait de la figure, de l’adresse, un nom, du courage et de l’honneur mais nulle disposition pour les sciences. Sa Majesté impériale le privera-t-elle de l’honneur de le servir parce qu’il n’entend ni l’algèbre ni la littérature » (p. 323) (Sur l’éducation publique en Russie, lettre au comte Rasoumowsky, ministre de l’instruction publique)
Surveillance des mœurs dans les collèges de Jésuites
Chaque élève dormait seul dans une chambre. - porte vitrée ou clairvoie entre les chambres – couloir où se promenait un homme de confiance il « veillait cette jeunesse comme on veille un malade » aussi les tempéraments étaient robustes, « car retarder un jeune homme, c’est le sauver ! »Réf. bibl.
En Angleterre, des scélérats n’ont-ils pas poussé l’audace jusqu’à établir dans les ténèbres une société formelle pour la corruption de la jeunesse X - et n’a-t-elle pas dirigé ses manœuvres infernales sur ces réunions de jeunes gens où elle faisait pénétrer les livres les plus infâmes » (p. 327)
V. X l’anti-jacobin de 9bre 1782 où l’on trouvera les détails de cette entreprise.

CĂ©libat
Napoléon astreignait les professeurs au célibat. décret constitutif de l’université.(p. 329)
Les JĂ©suites agneaux
Et il cite en preuve une phrase de Mme de Maintenon ! (p. 342)

Transcription : Taro Nakajima

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Titre de la page : Lettres et opuscules, de Maistre, 2

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