Lettres et opuscules, de Maistre, 2
- La Science
- « rend l’homme paresseux - inhabile aux affaires et aux grandes entreprises, disputeur
entêté de ses propres opinions et méprisant celles d’autrui, observateur critique du
gouvernement,
contemplateur de l’autorité et des dogmes nationaux » etc.(p. 301)
- n’est pas faite pour tous les hommes ni même pour tous les hommes
distingués. - Le militaire, par exemple - c’est-à -dire les
quatre vingts centièmes de la
noblesse) ne doit pas être et ne saurait pas être savant ! » (p. 307)
 (Sur l’éducation publique en
Russie).
- Cette science ressemble à la poésie. Elle illustre ceux qui la poussent au dernier
degré et ridiculise les autres.Réf. bibl.
- « Jamais l’histoire n’est entrée comme objet d’enseignement et qui exige un
professeur, dans aucun système d’éducation publique. »Réf. bibl.
- Il faut prendre garde aux livres d’histoire car nul genre de littérature
peut-ĂŞtre
n’est plus infecté. » Réf. bibl.
- Est-il nécessaire d’observer que cette vaste science est absolument déplacée dans un
enseignement général ? à quoi sert-elle pour le ministre, pour le magistrat, pour le militaire
pour le marin, pour le négociant ! »Réf. bibl.
- - autre inutilité. »Réf. bibl.
- « La Genèse suffit pour savoir comment le monde a commencé. Sous prétexte
d’expliquer les différentes théories
sur son origine, on remplira ces jeunes tĂŞtes
de toutes les cosmogonies modernes. »(p. 319)
- Supposons qu’un jeune homme ait de la figure, de l’adresse, un nom, du
courage et de l’honneur mais nulle disposition pour les sciences. Sa Majesté
impériale le privera-t-elle de l’honneur de le servir parce qu’il n’entend ni
l’algèbre ni la littérature » (p. 323)
(Sur l’éducation publique en Russie, lettre au comte Rasoumowsky,
ministre de l’instruction publique)
- Chaque élève dormait seul dans une chambre. - porte vitrée ou clairvoie
entre les chambres – couloir où
se promenait un homme de confiance
il « veillait cette jeunesse comme on veille un malade » aussi
les
tempéraments étaient robustes, « car retarder un jeune homme, c’est le
sauver ! »Réf. bibl.
- En Angleterre, des scélérats n’ont-ils pas poussé l’audace jusqu’à établir dans
les ténèbres une société
formelle pour la corruption de la jeunesse X - et n’a-t-elle
pas dirigé ses manœuvres infernales sur ces
réunions de jeunes gens où
elle faisait pénétrer les livres les plus infâmes » (p. 327)
V. X l’anti-jacobin de 9bre 1782 où l’on trouvera les détails de cette entreprise. Célibat
- Napoléon astreignait les professeurs au célibat. décret constitutif de l’université.(p. 329)
- Et il cite en preuve une phrase de Mme de Maintenon ! (p. 342)